Photo : Riad Par Salah Benreguia «Nous disposons de toutes les conditions pour que les investisseurs et autres bailleurs de fonds s'intéressent à l'Algérie, car notre climat des affaires s'améliore de plus en plus.» Voilà un constat qui revient, chez nous, à chaque fois qu'on évoque l'environnement des affaires. Un climat marqué par des entraves et des pratiques bureaucratiques de certains responsables, en dépit de la volonté affichée du premier magistrat du pays. «On avance, mais beaucoup moins vite que les autres», selon M. Lamiri. Ce constat peu flatteur, trouve son essence dans un certain nombre de facteurs. Il s'agit notamment des pratiques bureaucratiques, mais surtout l'instabilité de la législation. Les différentes réformes engagées ces derniers temps, notamment dans le secteur bancaire, mais surtout les organismes installés à cet effet (FGAR et ANSEJ), n'ont pas engendré le rush tant souhaité des investisseurs étrangers et nationaux. Cependant, les étrangers demeurent, parfois, au stade des «intentions» et choisissent, à la dernière minute, d'autres pays pour leurs investissements. Alors que les marchés de ces pays offrent moins d'opportunités et de facilités (juridiques et administratives) aux opérateurs étrangers. Selon des spécialistes, parmi les véritables problèmes auxquels fait face notre économie, il y a le manque de coordination entre les institutions pour apporter des véritables projets d'amélioration du climat des affaires. Auquel s'ajoute la mauvaise image que se font les étrangers de notre environnement économique. La, certains opérateurs économiques plaident pour l'élaboration d'un plan «marketing», qui aura pour mission de mieux présenter les réelles opportunités qu'offre le marché national, et surtout ce qui a été fait pour faciliter à un opérateur algérien ou étranger désireux d'investir dans notre pays. Le gouvernement doit «marketer» l'image de l'Algérie. Il faut vendre la destination «Algérie des affaires» à l'intention des étrangers et des Algériens établis à l'étranger et aux Algériens d'ici», nous a expliqué le président de la commission de l'environnement des affaires au niveau du FCE. En clair, «il faut un travail en profondeur pour bien segmenter l'image et préparer l'offre Algérie. C'est là l'autre rôle important que doit tenir le gouvernement», fait remarquer la même source.