Les partis politiques poursuivent leur sorties sur le terrain en prévision du prochain rendez-vous électoral. El Islah qui s'est allié avec le FJD d'Abdallah Djaballah était hier à Blida. A l'occasion, son président, Filali Ghouini, a lancé un appel à la «préservation de l'unité et de la stabilité du pays». Les partis politiques poursuivent leur sorties sur le terrain en prévision du prochain rendez-vous électoral. El Islah qui s'est allié avec le FJD d'Abdallah Djaballah était hier à Blida. A l'occasion, son président, Filali Ghouini, a lancé un appel à la «préservation de l'unité et de la stabilité du pays». Des propos adressés aux militants des deux partis mais aussi aux autres formations politiques qui se décideraient ou non à se joindre à la nouvelle alliance. Selon Ghouini, dont les déclarations ont été reprises par l'APS, «le temps n'est pas aux manifestations» en raison des «dangers qui guettent le pays». Aussi, «le contexte actuel n'est pas propice aux manifestations de rues pour exprimer son opposition à certaines décisions». Et le même responsable d'insister : «Il s'agit de mettre la sécurité et la stabilité du pays au dessus de toute considération». Dans le même ordre d'idées, le premier représentant d'El Islah a souligné la nécessité de «parachever le processus de réconciliation nationale» et s'est félicité de la dernière réaction des Algériens aux «appels anonymes visant la déstabilisation du pays». Ghouini dira que «la tragédie nationale des années passées est une expérience douloureuse que tous les Algériens sont déterminés à ne pas revivre». Par ailleurs, a révélé le même représentant politique, El Islah vient de rencontrer 12 autres formations politiques non pour discuter des prochaines législatives mais du projet d'alliance stratégique intégrée qui va au-delà des législatives. De son côté, le FFS, dont Ali Laskri, membre de l'instance présidentielle, était hier à Aïn Defla, a assuré que sa participation au prochain scrutin «répond au souci de rendre espoir aux Algériens et d'amener les gouvernants à aller vers la mise en place d'un consensus national en tous points de vue». Déclaration faite lors de l'installation de la section du parti de la commune de Aïn Defla. Laskri soutiendra que la participation du FFS pourrait contribuer à «changer la vision des citoyens de la chose politique». Et d'assurer que «la cohésion sociale et la sécurité du pays constituent, entre autres, les fondements sur lesquels s'appuie le FFS dans sa démarche». A ce propos, poursuivra le représentant du FFS, «le changement escompté doit intervenir loin de toute forme de violence quelle qu'en soit la nature». Autrement dit, et comme l'a laissé entendre le représentant d'El Islah, «en ces temps d'incertitudes, le pays a davantage besoin de sérénité et de stabilité». L'autre parti qui a effectué une sortie hier est l'ANR. Son président, Belkacem Salhi, a présidé une rencontre nationale des cellules de communication du parti, tenue à Alger. Salhi dira que la participation de l'ANR au prochain scrutin «est dictée par des objectifs stratégiques que sont l'édification des institutions du pays et la consécration de la souveraineté populaire». Le représentant de l'ANR affirmera que les conditions de participation sont toutes réunies et c'est ce qui l'a décidé à s'engager. Il citera, entre autres, «un climat de confiance qui augure des élections propres et transparentes» et «l'engagement des plus hautes autorités du pays dans ce sens, à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Salhi évoquera également «les mécanismes juridiques contenus dans la loi électorale amendée et qui permettent un allégement des procédures de dépôt des candidatures». De même que «la mise en place de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, qui est à même de garantir un scrutin irréprochable, d'autant qu'elle est dotée d'un statut plus élevé à la faveur du nouveau texte juridique». K. M.