Photo : Sahel Par Nabila Belbachir La question du report des épreuves du BEM et du baccalauréat n'est pas à l'ordre du jour. Le ministère de l'Education nationale, par la voie de M. Boumaaraf, chargé de la communication, a réaffirmé les propos du ministre concernant le recours de Benbouzid à un «probable» report des examens du BEM et du bac. Le numéro un de l'éducation qui a répondu, dimanche dernier, à une question relative à ce sujet avait déclaré que «même si les programmes ne sont pas parachevés dans les délais impartis, un report des épreuves jusqu'au mois de juillet au lieu du mois de juin pourrait être envisagé, d'autant plus que tous les établissements du Sud sont désormais climatisés». La réponse du ministre n'est qu'une «assurance» pour les élèves inquiets quant à la date limite du parachèvement de tous les cours et programmes d'enseignement, fixée au 15 mai prochain. L'objectif principal, selon le chargé de la communication de la tutelle est de «préserver l'intérêt de l'élève», ajoutant que de telles inquiétudes ont été émises l'année précédente et que tout s'était bien déroulé. Contacté par nos soins, M. Boumaaraf a fait savoir que «rien n'empêcherait le ministre de reporter les épreuves en question». D'ailleurs, le département de Benbouzid prévoit la tenue d'une rencontre nationale pour le 20 mai de l'année en cours. Celle-ci interviendra, selon le ministre, pour déterminer les cours et programmes dispensés au niveau des CEM et des lycées en vue de les adopter comme feuille de route dans l'élaboration des sujets d'examen par l'Office national des examens et concours (ONEC). C'est-à-dire que les sujets de ces deux examens nationaux, à savoir le brevet de l'enseignement moyen et le baccalauréat, seront puisés dans les cours dispensés tout au long de l'année. «Aucun cours ne sera donc supprimé», avertit le premier responsable du secteur, incitant ainsi les établissements éducatifs à être au rendez-vous de la date butoir fixée par la tutelle pour l'achèvement des programmes. Il précisera à ce titre que le baccalauréat est un diplôme international et que le recours à une telle mesure, la suppression de certains cours, lui ferait perdre de sa valeur et entamerait sa crédibilité à l'étranger.