L'Agence américaine d'information sur l'énergie (Energie information administration) prévoit un baril de Brent à 51 dollars en 2017 et 52 dollars en 2018, en précisant que les incertitudes persistent sur l'évolution des cours du pétrole cette année. Dans un communiqué, l'agence basée à Washington précise que «les prix moyens quotidiens et mensuels pourraient varier de façon significative par rapport à cette projection car les développements économiques mondiaux et les événements géopolitiques pour les prochains mois ont le potentiel de pousser les prix du pétrole à la hausse comme à la baisse.» L'Agence américaine d'information sur l'énergie (Energie information administration) prévoit un baril de Brent à 51 dollars en 2017 et 52 dollars en 2018, en précisant que les incertitudes persistent sur l'évolution des cours du pétrole cette année. Dans un communiqué, l'agence basée à Washington précise que «les prix moyens quotidiens et mensuels pourraient varier de façon significative par rapport à cette projection car les développements économiques mondiaux et les événements géopolitiques pour les prochains mois ont le potentiel de pousser les prix du pétrole à la hausse comme à la baisse.» Se basant sur les prix des contrats pour livraison en octobre, l'EIA anticipe un prix de 48 dollars pour le West Texas Intermediate (WTI) en octobre, mais relève que le marché reste néanmoins volatile et pourrait enregistrer des prix oscillant entre 36 et 60 dollars. Selon les mêmes prévisions, les prix du baril du West Texas Intermediate devraient évoluer autour de 49 dollars en 2017 et 50 dollars en 2018, soit deux dollars de moins que le Brent. L'EIA précise que la production américaine dans 48 bassins on-shore varie selon les régions et pourrait affecter les prix actuels de brut, en expliquant que la volatilité des prix pourrait s'atténuer l'année prochaine car les producteurs du Tight oil (pétrole de réservoir compact) aux Etats-Unis ont recouru à des instruments financiers pour garantir un prix de pétrole au dessus de 50 dollars le baril. L'agence souligne que la baisse des cours enregistrée depuis fin juin a été le résultat de la hausse des stocks américains qui avaient atteint durant les semaines se terminant le 2 et le 9 juin des niveaux supérieurs à la moyenne quinquennale. Les stocks pétroliers durant la semaine achevée le 2 juin ont augmenté à un plus haut jamais atteint depuis 2008. S'y ajoute la hausse de la production en Libye et au Nigeria qui a également exercé une pression sur les prix. L'EIA prévoit que la production américaine augmente à 9,3 millions de barils/ jour (mbj) en 2017, en hausse de 0,5 million de barils par rapport à 2016 et devrait progresser à 9,9 mbj en 2018, soit un peu plus que le record de 9,6 mbj enregistré en 1970. Par ailleurs, la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait diminuer de 0,2 mbj en 2017 en raison de l'application de l'accord de réduction de production de novembre 2016 qui a été prolongé au premier trimestre 2018. L'agence relève que les incertitudes pèsent encore sur la durée de la réduction et aussi sur l'engagement des pays membres de l'organisation à maintenir la baisse de la production. Elle prévoit que l'Opep prolonge son effort de baisse en 2018, mais le taux de conformité à l'accord sera moins important qu'en 2017 et avertit qu'une éventuelle non reconduction de l'accord va faire augmenter les stocks et pousser les prix à la baisse. B. A./Agences Le pétrole en hausse porté par la faiblesse du dollar Les prix du pétrole remontaient, hier, en cours d'échanges européens, les investisseurs profitant de la baisse du dollar pour effectuer des achats à bon compte dans un marché par ailleurs calme. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 48,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 17 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat d'août gagnait 13 cents à 46,15 dollars. «Les prix du brut ont été soutenus par la faiblesse renouvelée du billet vert, alors que le Congrès américain a souffert d'un nouveau revers» avec l'échec de la réforme du système de santé, a noté un analyste. La baisse du dollar, monnaie de référence pour les échanges du pétrole, permet aux investisseurs utilisant d'autres devises d'effectuer des achats à bon compte. Par ailleurs, les marchés se tournaient déjà vers les données sur les réserves américaines, qui seront publiées aujourd'hui par le Département américain de l'Energie (DoE). «Dans les deux dernières semaines, les statistiques sur les réserves américaines étaient plutôt favorables à une hausse des prix, mais la réaction des marchés a été faible», a jugé un analyste. Après deux semaines consécutives de baisse marquée des réserves américaines, selon les données publiées mercredi dernier par le DoE, les prix évoluent quand même en baisse par rapport au mardi 4 juillet. «Si la tendance continue, les prix vont forcément réagir», a estimé un analyste, qui notait tout de même que les tensions autour de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pourraient peser sur les cours. Les membres de cette organisation et leurs partenaires, engagés depuis le début de l'année dans un accord de limitation de sa production, ne sont pour l'instant pas parvenus à leurs objectifs de rééquilibrer le marché mondial et de résorber les réserves des pays consommateurs.