De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Après une longue léthargie politique dans laquelle il s'était confiné depuis la dernière élection présidentielle, le FLN tente de remonter la pente. Ainsi, après les mauvaises performances réalisées depuis, le staff local tente une approche organique afin de réhabiliter le parti au sein du microcosme politique local. Une réunion doit se tenir, mardi prochain, en vue d'évaluer un ensemble d'actions lancées depuis la dernière réunion tenue dans le quartier d'El Hamri. Officiellement, la mouhafadha du FLN est toujours sans siège dont elle a été privée depuis les échauffourées politiques du mouvement de redressement. La réunion qui s'est tenue au sein du siège de la kasma où elle a élu domicile provisoirement a consacré un semblant d'unanimisme, si l'on ne tient pas compte du faux bond du maire de la ville et de son équipe. Aussi, l'émergence d'un nouveau chef du parti en la personne du président de l'APW ne semble pas réjouir les uns et les autres. Ce qui crée une certaine cacophonie au sein de la formation locale déjà en proie à de sérieuses difficultés. Ainsi, après de chauds débats alimentés par les militants de base et autres cadres du parti, cinq commissions ont été mises sur pied. Il s'agit de la commission de mouhafadha, de la commission organique et d'ouverture des adhésions, de la commission du congrès et de la commission chargée du rapport moral et financier. Les cadres du parti et autres militants présents ont tous versé dans le sens d'une réhabilitation politique et organique du parti dans le microcosme politique local où son aura a beaucoup souffert de cette situation de bicéphalisme politique ambiant.