Photo : Riad Par Adil Ramzi Le dernier Championnat national n'a pas déclenché les passions, particulièrement chez les publicistes qui parrainent les clubs. Le huis clos a faussé tous leurs calculs, la majorité des derbies se sont joués à huis clos. Beaucoup de déclarations pour peu d'actions ; les clubs se sont montrés frileux devant l'immobilisme des firmes algériennes et étrangères qui les soutenaient. Pas de mannes budgétaires, pas de soutien, pas d'aides, pas d'offres surprenantes ni de sommes réellement marquantes ne sont venus agiter le petit monde du football algérien. Quelques mouvements de signatures de contrats d'aides ou de sponsors se sont, néanmoins, réalisés et près d'un mois après, commencent alors à se faire jour les failles de certains abandons ou manque de fonds. Lorsque des équipes peuvent se frotter les mains de leur gestion, d'autres semblent plus perplexes à l'heure de faire un premier bilan. Et comme chaque année, certains clubs se retrouvent grands perdants du huis clos tout comme leurs parrains. Si certains clubs ont souvent été raillés pour des choix discutables et inopportuns, c'est bien le renflouement des caisses de l'ES Sétif qui a fait jaser en Coupe arabe des clubs champions. L'Aigle noir décroche à deux reprises le jackpot de 1,5 million de dollars, en plus de celui du meilleur joueur arabe doté de 50 000 mille dollars. La chaîne satellitaire ART, basée à Amman, a organisé une soirée dans la capitale des Hauts Plateaux, Sétif, pour honorer les meilleurs joueurs arabes des deux dernières éditions. Le patron de la chaîne, le richissime saoudien Cheikh Salah, était présent à cette soirée sur invitation du président Abdelhakim Serrar. Il a récompensé les deux joueurs sétifiens Lazhar Hadj Aïssa et Laamouri Djadiat, respectivement meilleurs joueurs arabes des 4e et 5e éditions, qui ont empoché chacun un chèque de 50 000 dollars (l'équivalent de 500 millions de centimes). Par ailleurs, ART ne diffusera pas la retransmission des matches télévisés du Championnat national sur sa chaîne cryptée, et ce, faute d'accord avec la FAF et l'ENTV. Autre dossier chaud que la FAF et la LNF se devaient de régler : la revue à la hausse de la quote-part qui revient au club dont le match a été retransmis en direct sur le petit écran. Là-dessus, la FAF s'est montrée efficace, peut-être même un peu trop, pour revoir le montant à aller aux clubs. Car, le secteur des finances est, aujourd'hui, à nouveau sensiblement touché. Les ventes des billets sont donc aujourd'hui en baisse. Surtout lorsqu'on jette un œil aux premières performances des clubs, jugées en deçà des espérances, et vu la vague de violence qui a touché tous les terrains d'Algérie. S'étant montrée l'instance la plus active sur la scène sportive, la FAF ne s'est peut-être pas trompée. Nedjma continue d'illuminer le ciel du football algérien Seul motif de satisfaction : l'opérateur leader du multimédia et de l'innovation mobile en Algérie et partenaire officiel de la fédération qui continue à aider les clubs algériens. C'est ainsi qu'en poursuivant son leadership (en matière de sponsoring du football) l'opérateur leader du multimédia et de l'innovation mobile en Algérie et partenaire officiel de la Fédération algérienne de football et de l'équipe nationale a signé des accords de sponsoring avec cinq clubs de division une et un club de deuxième division. M. Joseph Ged, directeur général de Wataniya Telecom Algérie, fervent supporter des Fennecs, a parafé de sa main les contrats de sponsoring sportif avec six clubs et la LNF. Avec cette ultime action marketing, Nedjma veut aller au-delà d'un soutien financier à entendre le patron de l'opérateur qui a clairement signifié qu'«en soutenant ces clubs et en sa qualité de partenaire officiel de la Fédération algérienne de football et de l'équipe nationale, Nedjma confirme sa position d'acteur clé dans l'épanouissement de ce sport et participe activement auprès de la FAF à l'émergence d'un football algérien professionnel de qualité». Il est à signaler que l'opérateur, à travers cette action, renouvelle ses accords de sponsoring pour trois clubs de D1 (CR Belouizdad, JSM Béjaïa et MSP Batna). La nouveauté consiste en les trois autres clubs, à savoir le MC El Eulma, le CA Bordj Bou Arréridj et l'ASM Oran qui évoluent respectivement en D1 et en D2. Par ailleurs, les présidents des clubs sponsorisés se sont dits satisfaits de ce partenariat et honorés d'associer l'image de Nedjma à celle de leurs clubs respectifs. La manne financière offerte aux clubs leur permettra de subvenir à leurs besoins. Après la Fédération et bon nombre de clubs de D1 et de D2, Nedjma, l'entreprise de téléphonie mobile, signe un accord de partenariat avec la Ligue nationale de football (LNF). C'est une première dans le sponsoring algérien et Nedjma a prouvé encore une fois sa disponibilité à aider le football algérien et son intérêt pour ce dernier en signant un contrat de quatre ans avec la Ligue nationale dont elle est désormais le sponsor majeur. Les six milliards et demi de centimes accordés chaque année par l'opérateur de téléphonie mobile à Nedjma seront reversés aux clubs de D1 et de D2 avec l'obligation de les investir pour les jeunes catégories. Pour les autres clubs, les démarches entreprises pour attirer quelques bailleurs de fonds, n'ont donc rien arrangé. Ils restent malgré tout dans la lutte pour la survie. Mais les démarches effectuées lors du marché ne seront certainement pas gardées en mémoire. A quoi sert le huis clos ? Interrogé sur le huis clos, le président de la FAF a répondu : «Faute de solutions alternatives, nous sommes obligés de recourir à ce moyen qui est d'ailleurs régi par les textes en vigueur et utilisé par toutes les fédérations du monde.» Il a, en outre, affirmé qu'aucun texte ne stipule que l'ENTV n'a pas le droit de retransmettre les matches à huis clos qu'elle juge importants pour les téléspectateurs. Mais à quoi sert la retransmission d'un match sans public ? L'avis sur ce dernier est partagé. Ahmed, un étudiant en 5e année médecine à Alger, estime que son avis n'est pas différent de celui de tous les jeunes auxquels nous avons posé la question. Il dira : «Une fois, je regardais un match entre la Juve et l'Atalanta, un match joué à huis clos, puisque la Juve a été sanctionnée, après les cris racistes envers Balotelli (ce n'est pas le sujet, mais juste pour le dire, ce n'était pas des cris à but raciste envers les Africains, mais c'était ciblé vers Mario suite à ses provocations). Bon, c'était tout d'abord décevant de voir les gradins vides. On entend le sifflet de l'arbitre, le son du ballon quand il est botté par les joueurs etc. Cela faisait mal à la tête.» Hichem El Khalsi, l'analyste du Calcio à Al Jazeera, a tout résumé en une phrase : «Un joueur qui joue sans la présence des supporters, c'est comme un chanteur qui donne un concert devant des gradins vides. Cela sert à quoi en fin de compte, s'il n'ya aura pas de supporters pour encourager, apprécier, applaudir etc.?» Notre interlocuteur ajoute que «malheureusement lors de ce match, Zanetti a mis un super but, magnifique, qu'il a fêté avec les gradins vides. C'était dégoûtant ! Comment un pays aussi développé en football, comme l'Italie, prend-il encore des décisions pareilles, qui sont démodées et ridicules ? C'est normal de lutter contre la violence et le racisme mais n'ya-t-il pas une autre façon plus intelligente que de priver un match de l'un de ses éléments indispensables qui est le public ?» Il dira en substance, qu'«en Tunisie, on a arrêté cette règle du huis clos, cette saison, et la voir dans un aussi grand pays de football, me pousse à la révolte». Formule 1 pénalisée L'entreprise continuera à participer à d'autres courses automobiles, mais «ne renouvellera pas son engagement dans la Formule 1 après la fin de la saison 2009», affirme son patron, Norbert Reithofer. La décision, prise un certain mardi, résulte «de la nouvelle direction stratégique de l'entreprise où toutes les mesures doivent servir le même but : assurer un avenir durable à la compagnie», a-t-on ajouté. «L'important est de mettre en avant une politique de gestion durable et favorable à l'environnement», a souligné le patron. BMW veut offrir «une image exemplaire» et «tous les projets doivent désormais passer au banc d'essai de ce qui est durable et offre de réelles perspectives» de développement. L'abandon de la Formule 1 «est une décision difficile», a ajouté M. Reithofer. L'Allemand Nick Heidfeld et le Polonais Robert Kubica sont les pilotes de l'écurie, qui emploie environ 730 personnes. L'écurie BMW Sauber est actuellement 8e au classement des constructeurs, après 10 Grands Prix. La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a réagi à la décision de BMW. Elle s'est dite «pas surprise». «Il est clair depuis un bon moment que le sport automobile ne peut ignorer la crise économique mondiale», écrit la FIA. En ajoutant : «On ne peut plus attendre des fabricants automobiles qu'ils continuent de déverser des montants énormes d'argent dans la Formule 1 quand leur survie dépend de licenciements, de fermetures d'usine et de l'aide publique.»
