Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Le Syndicat des praticiens de la santé publique reconduit sa grève Alors qu'il rassure quant à son implication dans la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1)
Le mouvement de protestation des praticiens de la santé publique, qui se décline sous la forme de grèves cycliques de trois jours, se poursuit pour la deuxième semaine consécutive. Sa reconduction a été décidée hier, dans le respect du plan validé par le conseil national du SNPSP tenu le 28 décembre, au motif de l'absence de réaction du ministre de la Santé, souligne un communiqué du SNPSP. D'après un bilan dressé par le syndicat susmentionné, le taux de suivi national était de 89%, alors que, par wilaya, il oscille entre 58% à Sétif et 97% à Skikda. A Béjaïa, il était de 96%, à Annaba de 94,5%, alors qu'à Alger ce taux est de 83%. Selon le communiqué du Syndicat des praticiens de la santé publique, le service minimum est assuré et aucune situation de dépassement n'a été signalée. Dans le cas de non-satisfaction des revendications, les praticiens de la santé publique entendent durcir leur mouvement de grève dans trois semaines, à l'issue du prochain conseil national. Ce durcissement pourrait déboucher sur la révision du service minimum tel qu'il est pratiqué actuellement, a indiqué le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique, le Dr Lyes Merabet. Il a précisé à la radio que le service minimum est assuré actuellement est large. Et d'expliquer : «Le service minimum dans le secteur de la santé prévoit la prise en charge des urgences pendant les jours de grève alors que les autres actes médicaux, notamment la vaccination dans certains cas, n'est pas prise en charge. Par exemple, le programme de vaccination pour enfants, qui se fait régulièrement, n'est pas une urgence médicale et peut être différé pour raison de grève.» Cependant, cette résolution ne touche pas la vaccination contre la grippe A(H1N1). Le Syndicat national des praticiens de la santé publique rassure quant à l'implication totale des praticiens de la santé publique dans cette campagne qui doit avoir lieu dans les polycliniques même en cas de grève. «Nous intégrons parfaitement ce système, et, dans le cadre des cellules de veille, nous allons fonctionner tout à fait normalement du moment qu'au niveau local, dans les établissements de santé de proximité ou les établissements publics hospitaliers (EPH), ce sont principalement des responsables des PU, donc des professionnel exerçant au niveau des urgences, qui sont concernés par la prise en charge et l'orientation des cas. Il y a ensuite les enquêtes épidémiologiques qui sont à la charge des services de prévention», a-t-il affirmé. Pour rappel, le Syndicat des praticiens de la santé publique revendique la mise en place d'une commission mixte pour se pencher sur la question des indemnités, demande la revalorisation des salaires et la promulgation de leurs statuts particuliers. A. R.