Exposition et table ronde pour «Féminin au pluriel» à l'Institut Cervantès d'Alger L'Institut culturel espagnol d'Alger inaugurera demain à 17h l'exposition «Féminin au pluriel» qui s'étendra jusqu'au 30 mars prochain. L'exposition est un travail collectif organisé par l´Institut Cervantes d´Alger en collaboration avec l´ambassade d´Espagne en Algérie, à l´occasion de la Journée internationale de la femme qui sera célébrée dans le monde entier le 8 mars prochain. Neuf artistes peintres femmes y participent, neuf empreintes différentes, neuf visions diveres, neuf façons de s´exprimer, mais une seule passion les unit : l´Art. Ces neuf artistes sont Meriem Benchaabane, Amel Daoudi, Silvia Galdeano, Valentina Ghemen, Aïcha Hadj Saddok, Nadya Haffaf, Djahida Houadef, Hadia Khelif et Marga Riera. Elles ont uni leur talent pour rendre hommage durant cette journée symbolique à la Femme et aux femmes du monde entier. Dans la journée du 8 mars, l'Institut Cervantès devra accueillir, à 14h30, une table ronde sur le thème «la femme dans l'art contemporain». Cette rencontre sera animée par les artistes Riera Marga, Djahida Houad et Nawel Bacha. Des monuments funéraires datant de 5 000 ans à M'sila Des monuments funéraires qui dateraient d'environ 5 000 ans viennent d'être mis au jour dans la région de Aïn Zitoun, dans la commune de Maadhid (M'sila), a indiqué Nadir Kouadria, l'archéologue, auteur de cette découverte. Selon M. Kouadria, un spécialiste de l'archéologie rurale et saharienne à l'université Mohamed Boudiaf, il s'agit de dix sépultures protohistoriques de forme cylindrique construites en pierres plates. De 6 mètres de diamètre et de 2,5 mètres de haut, chaque sépulture contient une chambre funéraire ou deux chambres superposées. M. Kouadria a ajouté que les techniques d'enterrement caractéristiques de la période protohistorique se retrouvent dans ces monuments funéraires. Ce spécialiste se base sur la mise en terre des ossements après la dégénérescence du cadavre, pour le premier rituel, et sur la mise du défunt en position verticale, pour le second procédé, dans une posture semblable à celle du fœtus avec, à ses côtés, des objets en poterie. L'archéologue a fait également état de la découverte d'un site préhistorique «vraisemblablement plus important que le premier», ayant servi d'atelier de production d'outillages en pierre, dont des bifaces, des pioches et des pointes de flèche. L'archéologue a souligné avoir fait part de ces découvertes à la direction de la culture et émis «l'espoir de voir ces sites bénéficier de l'intérêt qui leur est dû».