Photo : S. Zoheïr Les réalisations du dernier quinquennat ont été au cœur de la deuxième session APW qui s'est déroulée à la fin du mois de juin. Avant d'évoquer les projets prévus pour le prochain quinquennat, le premier responsable de la wilaya d'Oran a affirmé que la wilaya a enregistré un saut qualitatif important. Outre les nombreuses infrastructures réceptionnées depuis 2005, le responsable a rappelé que le taux de raccordement en gaz est passé de 45 à 66%, que de nombreuses stations d'épuration ont été mises en service et que le déversement des eaux usées dans la mer «a été entièrement éradiqué». L'orateur s'est, également, félicité du fait que 66% de la population est alimentée 24h/24, 97% recevant l'eau chaque jour avec des plages horaire de 8 à 16 heures. Par ailleurs, pas moins de 200 kilomètres de route ont été réparées en cinq années, ce qui a considérablement amélioré la qualité de la circulation et raccourci certains trajets. Abordant l'enseignement supérieur, le wali a indiqué qu'Oran dispose désormais de capacités d'accueil suffisantes pour absorber les 15 000 nouveaux étudiants attendus à la prochaine rentrée universitaire.Sur le prochain quinquennat, le responsable de l'exécutif a annoncé que la wilaya d'Oran bénéficie dune enveloppe de l'ordre de 550 milliards de dinars pour l'ensemble des projets inscrits telle la réalisation annoncée, pour le secteur de l'éducation nationale, de 16 lycées et 16 CEM. A l'occasion de cette session, les élus ont débattu des désagréments générés aux commerçants situés aux abords du chantier de réalisation du tramway. Des désagréments si importants qu'il a été décidé d'ouvrir un registre de recueil des doléances et plaintes de ces commerçants au niveau de la société de réalisation du tramway, Tramnour. Un prélude à d'éventuels dédommagements ? C'est en tout cas ce que pourraient espérer ces opérateurs, dont certains subissent un sérieux ralentissement de leurs activités depuis le lancement du chantier. Et ce qui n'arrange rien, des rumeurs de plus en plus persistantes font état d'un sérieux retard dans la réception du chantier. Il ne serait plus question de 2010, mais de 2013, soit un retard de plus de deux années.