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Le secteur des assurances reste convoité par des groupes étrangers
En dépit des maigres résultats enregistrés depuis sa libéralisation en 1995
Publié dans La Tribune le 26 - 07 - 2010

Après l'accord signé par la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP) et Cardif, filiale spécialisée du groupe BNP Paribas, le 27 mars 2008, c'est au tour d'un autre groupe français spécialisé dans le secteur des assurances de s'installer en Algérie. Il s'agit de la Macif (Mutuelle assurance des commerçants et industriels de France et des cadres et salariés de l'industrie et du commerce). Cette mutuelle a, en effet, signé une convention avec la Société algérienne des assurances (SAA), la Banque extérieure d'Algérie (BEA) et la Banque algérienne du développement rural (BADR) portant sur la création d'une nouvelle compagnie d'assurances de personnes. Cet accord qui sera opérationnel à partir du mois de janvier 2011 marque l'achèvement de la démarche de la Macif pour investir le marché algérien de l'assurance en pleine expansion.L'installation, depuis deux ans, de groupes étrangers opérant dans les assurances permettra, logiquement, le déploiement de certains produits déjà existants, mais surtout le développement de nouveaux produits. Ainsi, la convention Macif-BEA-BADR-SAA, concerne d'autres segments élaborés traditionnellement par le secteur des assurances à travers le monde. Les activités des filiales communes concernent surtout l'assurance-vie, l'assurance des personnes (rapatriement des corps notamment), des véhicules en transit sur le territoire algérien, l'assistance et assurance voyage dans le pays ou à l'étranger ainsi que la commercialisation de produits d'assurance auprès des personnes particulièrement intéressées par le système de mutualité.
Il s'agit aussi de mettre en place des mécanismes pour un partage et un échange équitable de connaissances et de technologies entre les différents partenaires. En effet, le groupe français envisage de mettre à la disposition des Algériens sa grande expérience dans le secteur de l'assurance, notamment à travers la création d'une école de formation à la SAA.Concernant l'accord entre la CNEP et Cardif, il a porté sur les produits de prévoyance, entre autres, l'assurance-décès, l'assurance-vie ou des produits d'assurance dommage liés aux crédits hypothécaires qui constituent l'essentiel de l'activité de la CNEP. L'accord a également permis à 700 agents de la CNEP de
bénéficier d'une formation.Rappelons que le secteur des assurances a aussi été marqué par la signature d'une convention dans le domaine de la bancassurance entre la SAA et les deux banques publiques algériennes, la BADR et la BDL. Les spécialistes en la matière estiment, dans ce sillage, que la convention entre la SAA, la BADR et la BDL est une «riposte» (1 000 guichets dans le pays sont prévus dans le cadre de cette convention), à l'accord signé entre la CNEP et la Cardif. «C'est de bonne guerre et c'est pour l'intérêt absolu du secteur», estiment quelques experts, qui précisent toutefois que les deux conventions sont complémentaires et permettront le développement de certains segments relativement différents et une assistance technique, longtemps absente, nécessaire au développement de certains produits pour ce qui est de la CNEP-Cardif.
Le règlement du contentieux algéro-français ouvre la voie au marché local
Le marché national des assurances intéresse toujours les grandes compagnies internationales et particulièrement françaises, même si les bilans des performances sont largement en deçà de ceux réalisés notamment dans nos deux pays voisins. C'est le cas d'Axa Assurances. Si pour certains, ce géant mondial veut conclure un partenariat avec la BEA, d'autres parlent des négociations entre Axa assurances avec un groupe privé. Toutefois, une chose est sûre : le groupe entend bien grignoter des parts de marché dans l'assurance-vie et la bancassurance. Les spécialistes en la matière expliquent que l'intérêt des assureurs français pour le marché algérien est dû à plusieurs facteurs. La première raison réside dans les caractéristiques même du marché algérien qui est peu développé et dans lequel on relève l'absence de certains produits. L'autre motif est le règlement définitif, depuis plus d'une année, du contentieux algéro-français sur les assurances, et la promulgation du décret exécutif définissant les modalités d'installation en Algérie des assureurs étrangers. Ainsi, imprimer une nouvelle dynamique au marché algérien, avec le développement de plusieurs produits (les branches vie, de prévoyance, produits d'épargne, des retraites complémentaires ou des produits d'assurance-santé), reste l'objectif global des assureurs étranger.
Les compagnies étrangères vont-elles booster le secteur des assurances ?
Avec l'arrivée de partenaires étrangers, le secteur des assurances, qui compte actuellement 16 compagnies d'assurance : 3 sociétés
publiques (CAAT, CAAR et SAA), une compagnie publique de réassurance (CCR), 7 compagnies privées (2A, Al Baraka Oual al Amane, CIAR, Al Rayan, GAM, Alliance assurance et Trust Algérie Insurance), une société publique mixte constituée de Sonatrach et de la CAAR (Cash), deux mutualités (CNMA et Maatec) et deux sociétés d'assurance spécialisées (Cagex et SGCI), peut-il jouer le rôle qui devrait être le sien dans l'économie algérienne ? Avec leur expérience avérée, l'installation de certaines compagnies étrangères changera-t-elle un secteur dont la croissance globale ne se compte même pas à un chiffre (0,6% du PIB national), contre 1,60% en Tunisie et 2,7% au
Maroc ? Toutes ces questions reviennent, ces derniers temps, sur les lèvres de tous les spécialistes du secteur, d'autant que les chiffres des différents bilans annuels, rendus publics périodiquement par le Conseil national des assurances (CNA), montrent que le secteur, globalement, ne représente qu'une partie infime de notre économie, et ce, depuis plusieurs années.
S. B.


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