Le bureau fédéral de la FAF s'est réuni, mardi dernier, avec les présidents des différentes ligues afin d'évoquer, entre autres, le lancement du championnat professionnel. Même si, pour l'instant, rien n'a été divulgué officiellement au sujet des conclusions de cette réunion, il est clair que la totalité des clubs de la division I ont réussi à transformer les «entités» amateurs en entreprises. Pour la division II, qui devait, rappelons-le, être constituée de trois groupes comme l'avait décidé la Fédération l'an passé dans un premier temps, bon nombre d'équipes n'ont pas réussi à passer ce cap. Finalement, les membres du BF auraient pris la décision de créer deux divisions professionnelles, I et II, composées de seize clubs chacune et une «troisième» division amateur. En tout état de cause, quelles que soient les appréhensions des uns et des autres, ce qu'il faut retenir, c'est que trente-deux clubs ont réussi à créer des entreprises. Un chiffre peut-être trop élevé si l'on revient aux déclarations de Mohamed Raouraoua, au lendemain de son élection à la tête de la FAF, début 2009, quand il avait évoqué, pour la première fois, la nécessité de créer dans les plus brefs délais un championnat professionnel. Raouraoua disait qu'il était prêt à mettre sur pied ce championnat même avec huit clubs seulement. Bien entendu, ceci ne veut nullement dire que le football national ira mieux dès la prochaine saison. Il faut suivre l'évolution pendant une saison ou plus pour avoir une idée précise des retombées de ce processus sur la vie des clubs, d'autant plus que le personnel dirigeant de ces mêmes équipes, qui a contribué en partie à la déchéance du football national, est le même qui accompagne la professionnalisation. A signaler tout de même que parmi les points positifs de cette opération, le cahier des charges est très pointilleux quant à l'obligation faite aux clubs de déclarer toutes leurs dépenses et recettes. Contrôler les finances des clubs est un premier pas vers l'assainissement du monde footballistique. En tout cas, Raouraoua et Mecherara donneront certainement tous les détails y afférents samedi prochain pour voir plus clair. A. A.