Les travaux de la première session ordinaire d'après-congrès du Parti des travailleurs s'achèveront aujourd'hui. Ils seront sanctionnés par le rapport de clôture de Louisa Hanoune et la conférence de presse qu'elle animera tout de suite après. Hier, dans l'après-midi, le comité central (71 membres) issu du sixième congrès, qui s'est tenu à la fin du mois d'août, a élu son bureau politique en présence d'un huissier de justice. Il est composé de 23 membres et toutes les régions du pays y sont représentées. Il aura pour mission de mettre en œuvre les résolutions du congrès, mais aussi les décisions prises par le comité central du Parti des travailleurs. Le comité central qui se tient depuis vendredi dernier a pris un certain nombre de mesures, dont celle consistant à aborder à chacune de ses sessions ordinaires un dossier sur un thème précis. Celui qui s'achève aujourd'hui a traité de la rentrée scolaire et de ses problèmes, surtout pédagogiques. Plusieurs intervenants ont d'ailleurs souligné les difficultés des élèves (beaucoup d'entre eux sont également parents) notamment en ce qui concerne le poids du cartable, mais aussi la question des programmes qui changent à tout va, «faisant des enfants de véritables cobayes». Le comité central a également abordé les revendications des intendants de l'éducation nationale. La formation dirigée par Mme Hanoune a reconnu la légitimité des revendications salariales, tout en estimant que leur fonction ne leur ouvrait pas droit à la prime de documentation. Le comité central (CC) a établi le bilan du dernier congrès et adopté un plan de travail y compris en constituant des commissions pour traiter des différents dossiers de l'heure. Le CC n'a pas négligé le travail parlementaire, puisqu'il était inscrit à l'ordre du jour de la session. Il a notamment abordé les projets d'ordonnance qui doivent être soumis à la chambre basse du Parlement le 21 septembre. Le Parti des travailleurs a exprimé sa satisfaction quant aux dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire pour 2010, dans laquelle il voit le renforcement des mesures prises dans la LFC 2009, mais aussi le retour du rôle de l'Etat dans la sphère économique. Le CC du PT a cependant émis des appréhensions quant à l'article 83 de l'ordonnance relative à l'amendement de la loi sur la monnaie et le crédit, faisant obligation aux banques étrangères qui veulent s'installer en Algérie de le faire en partenariat 51/49 avec une banque algérienne. Il s'est demandé si cette disposition n'est pas rétroactive (avec cette précision qu'en principe la loi n'est jamais rétroactive, ndlr), craignant qu'elle constitue une brèche pour l'ouverture du capital des banques algériennes aux étrangers. F. A.