Le citron possède un atout remarquable : sa richesse en vitamine C (52 mg aux 100 g). La présence de cette vitamine sous une forme naturelle, et le fait qu'elle soit accompagnée d'autres substances nutritionnellement actives (vitamine P, acides organiques, sélénium, fibres...) rendent le citron particulièrement bénéfique pour l'équilibre alimentaire, dans l'immédiat et à long terme. Du fait de son faible apport calorique et de sa facilité d'utilisation, le citron s'intègre très harmonieusement dans notre alimentation actuelle, où il devrait trouver place quotidiennement. Contrairement à ce que l'on croit, le citron n'est pas décalcifiant. Il renferme du calcium au taux relativement élevé de 25 mg aux 100 g (contre 5 à 15 mg dans la plupart des autres fruits), et le rapport calcium/phosphore dans ce fruit est de l'ordre de 1,4, ce qui est une valeur optimale pour une bonne utilisation du calcium dans l'organisme. Par ailleurs, la présence de quantités élevées de vitamine C et d'acides organiques est également un facteur favorable pour l'assimilation du calcium du citron, ainsi que du calcium qui pourrait être apporté par d'autres aliments. Le citron n'est pas acidifiant. Il fait partie des aliments alcalinisants, et non pas acidifiants. En effet, dans l'organisme, les acides organiques du citron se combinent avec les minéraux (en particulier le potassium), et libèrent des restes alcalins, qui ont précisément une action antiacide sur le milieu interne. Utilisation thérapeutique du citron Le citron est un fruit que nous associons facilement à la confection de boissons pour lutter contre les refroidissements tels que rhume et grippe. Nous sommes tous conscients de la richesse en vitamine C de ce fruit. Cependant, le citron a bien plus à nous offrir. Il a un pouvoir antiseptique. Il est donc très utile pour combattre toute infection, particulièrement les refroidissements, grippes, rhumes. Il contribue à abaisser la fièvre par son action sudorifique. Au niveau du système circulatoire, le citron contribuerait également à abaisser le taux de cholestérol. Son action sur le système sanguin est digne d'intérêt, alors qu'en cardiologie on a régulièrement recours à l'aspirine pour fluidifier le sang et prévenir ou traiter la formation de caillots sanguins.