Après son P-DG, Derkaoui Boumediène, suivi du ministre Djamel Ould Abbès, c'était, hier, le Syndicat algérien de l'industrie pharmaceutique (SAIP) qui a pris position pour le groupe Saidal, le défendant contre «les déclarations diffamatoires» lancées à son endroit, après la découverte d'une erreur technique dans le conditionnement du médicament Rhumafed. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le syndicat affirme dénoncer «avec fermeté le complot dont est victime Saidal qui, depuis des décennies, n'arrête pas de faire preuve de sérieux, de compétence et de professionnalisme». Le SAIP parle de «coup bas» qui cible non seulement l'entreprise pharmaceutique publique, mais toute la production nationale. Evoquant les qualités des produits Saidal, le SAIP soutient que Rhumafed est «un produit d'excellente qualité qu'on consomme en confiance avec la plus grande sécurité». Il s'insurge alors contre «cette campagne dont les auteurs ne devront pas être fiers car il s'agit d'une société qui a porté haut l'emblème national malgré un environnement des plus hostiles». Aussi, «Saidal est une société algérienne, créatrice de richesses et d'emplois. A travers ce coup, indirectement, on veut porter atteinte à son dynamisme créateur d'emplois».Pour rappel, lors d'une conférence de presse tenue dimanche dernier à Alger, le P-DG de Saidal a parlé de «cabale» menée contre son groupe. Il a accusé des personnes «malintentionnées» de vouloir manipuler les citoyens et casser l'entreprise pour avoir aligné ses tarifs vers le bas. «Saidal dérange», a-t-il dit. Allant plus loin, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, a déclaré, lors de la même rencontre : «Cette affaire intervient dans un contexte général où certains milieux tentent de mener des actions de déstabilisation du pays. C'est un problème global qui s'inscrit dans la tentative de déstabilisation du pays.» K. M.