Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Economie, société et politiques en débat à la Fondation Friedrich Ebert Des conférences sous le thème «L'Algérie de demain, Relever les défis pour gagner l'avenir»
Les soirées de Ramadhan ne seront pas animées que par des spectacles. Il y aura aussi des débats thématiques, et pour certains extrêmement intéressants. Il en est ainsi, en tout cas, de la série de communications-débat qui seront données tout au long de ce mois de carême au siège de la Fondation Friedrich Ebert. Et même le thème global choisi est évocateur : «L'Algérie de demain, Relever les défis pour gagner l'avenir». Cette série de conférences, qui commence demain a fait l'objet mercredi soir d'une séance inaugurale. C'était d'ailleurs l'occasion pour le «panel» -un terme que récuse le coordinateur du groupe des conférenciers, l'économiste Abdelmadjid Bouzidi- de faire une présentation succincte de leurs travaux et d'en faire part à une assistance, il est vrai clairsemée mais très attentive. Les sujets qui seront présentés sont répartis sur trois grandes thématiques : l'économie avec des conférences qui seront données par Mustapha Mekidèche sur les hydrocarbures, l'agriculture avec Mourad Boukella et industrialisation, une communication que va présenter Abdelmadjid Bouzidi. Sur le plan politique, qui constitue le deuxième pôle des communications, Ammar Belhimer parlera du pluralisme politique tandis que Abdou B. donnera une conférence sur les médias. Le troisième volet touche au social. Il comprend notamment une communication de Bachir Boulahbal qui portera sur l'emploi et les salaires, sans oublier le mouvement syndical. Lors de cette première journée, certains présents ont dit leur frustration de voir qu'un débat qui concerne exclusivement l'avenir de l'Algérie soit organisé par une fondation étrangère. Cela n'empêche, Abdelmadjid Bouzidi, qui fut un temps conseiller économique du président Zeroual, a tenté d'explique que ce groupe d'experts «n'a pas l'intention de se substituer aux partis politiques. Tout comme on ne veut pas se lancer ans un débat polémique». Le conférencier a aussi indiqué que le but de ces rencontres est «de lancer un débat de fond sur des problèmes qui se posent au pays ». Cette série de conférence, ont expliqué les responsables de la Fondation allemande, va se poursuivre même au-delà du mois de Ramadhan. A. B.