Photo : S. Zoheïr Par Amel Bouakba Le Ramadhan est le mois du partage et de la générosité. Mais cette année, les entreprises dites citoyennes n'ont pas été nombreuses à se manifester en ce mois béni dans les actions de solidarité au profit des nécessiteux.Contrairement aux années précédentes, les donateurs se font rares et la majorité des grosses entreprises, publiques ou privées, n'ont pas investi le terrain du caritatif à travers des opérations au profit des démunis ou en organisant des restaurants de la rahma, durant le mois sacré. Le Croissant-rouge algérien (CRA) a exprimé son inquiétude face au manque de donateurs, la veille même du début du mois de carême. Contacté hier, pour avoir une première évaluation des opérations de solidarité qu'il organise à travers le pays, le secrétaire général du CRA, M Lahcène Bouchakour, a indiqué que les actions se poursuivent dans de bonnes conditions, déplorant toutefois l'absence de budget et l'insuffisance de dons. Il rappellera que la majorité des entreprises dites citoyennes n'ont pas répondu à ses appels à l'aide. Le CRA fonctionne pour ainsi dire grâce aux dons des bienfaiteurs particuliers. Autant dire que le gros des entreprises est absent du terrain de la solidarité, en ce mois de Ramadhan. Hormis certaines d'entres elles qui se sont engagées à venir à la rescousse des plus défavorisés, à l'instar de l'entreprise de boisson gazeuse, Hamoud Boualem, qui a ouvert des restaurants du cœur à Alger, Blida et Oran. Autre action du cœur aussi, celle organisée à l'initiative du quotidien La Tribune, en collaboration avec des entreprises algériennes publiques et privées, qui consiste à offrir des moments de bonheur et de joie à plus de 120 enfants démunis issus de plusieurs quartiers et régions, dont notamment Bab El Oued, Oueld Fayet, El Biar, Alger-centre, Rouiba, Corso, Dergana et Gouraya (Cherchell). L'opération, baptisée «Solidaires, rendons le sourire aux enfants» est marquée par la circoncision collective d'enfants orphelins et abandonnés.