- Google Chrome : nouvelle version de développement sécurisée Google vient de sortir la version 0.3.154.3 de son navigateur Web Chrome. Seules les personnes ayant choisi d'adhérer au «Dev Channel» ont accès à cette mouture, en avant-première. Deux sources de plantage ont été éliminées, dont une assez importante, puisqu'elle touchait le navigateur lorsqu'il fonctionnait sur une tablette PC pourvu de Windows Vista. Du côté de la sécurité, le navigateur adopte une stratégie plus prudente lorsque l'utilisateur télécharge des fichiers exécutables. Tant que l'action n'est pas confirmée manuellement, les fichiers récupérés sont enregistrés comme étant des «téléchargements non confirmés». Le logiciel reconnaît également les certificats étendus en provenance d'AddTrust. A chaque nouvelle version, le support des greffons s'améliore. La 0.3.154.3 ne fait pas exception à cette règle. Les greffons sont maintenant lancés avec un niveau de priorité standard. Le navigateur Web devient ainsi plus réactif. Où en est le développement de Chrome ? L'étude de la page de projet Chromium a fait ressortir que la liste des bogues comprend aujourd'hui près de 1 700 entrées. 67,4 % ne sont pas encore confirmés. Parmi ceux-ci se trouve probablement un grand nombre de doublons et autres problèmes déjà corrigés. 23% des bogues sont en «ballotage», les équipes de développement n'ayant pas encore décidé s'il était pertinent ou non de corriger ces problèmes. In fine, seules 158 entrées sont actives, dont plus de la moitié correspond à des bogues en cours de correction. Il est à espérer que lorsque ces 158 entrées seront éliminées, les utilisateurs de la mouture «classique» de Google Chrome disposeront - eux aussi - d'une version à jour de ce navigateur web. De fait, ils doivent aujourd'hui se contenter de la 0.2.149.30. Frustrant.
- Google se porte comme un charme La bonne santé insolente exhibée par le moteur de recherche de Google doit faire grincer des dents une grande partie des entreprises cotées à Wall Street, paralysées par la crise économique. Au troisième trimestre clos au 30 septembre dernier, la firme de Mountain View affiche un chiffre d'affaires de 5,54 milliards de dollars, en progression de 31% par rapport à 2007, à trimestre comparable, et supérieur de 3% au deuxième trimestre 2008.Le bénéfice net, établi à 1,35 milliard de dollars du groupe marque également une singulière progression, comparé au trimestre précédent (1,25 milliard de dollars). Les Etats-Unis représentent plus de la moitié de l'activité de la firme (51%). Néanmoins, ce chiffre s'affiche en léger recule d'1 point par rapport au trimestre précédent. «Nous avons réalisé un bon trimestre marqué par un trafic fort et une croissance du chiffre d'affaires dans tous nos pays stratégiques grâce à nos cœurs de métiers : le search et la publicité», précise Eric Schmidt, le p-dg de Google. Détenteur de 80% du marché publicitaire aux Etats-Unis (depuis son accord avec Yahoo), Google continue encore et toujours d'asseoir sa domination sur ce marché. Le programme de publicité contextuelle de la firme a généré 1,68 milliard dollars, soit un tiers du chiffre d'affaires trimestriel du groupe. Conformément aux mises en garde émises voici quelques mois par les analystes, le géant américain porte une attention plus soutenue à sa masse salariale. Le recrutement s'est limité à 519 nouveaux googlers, contre plus de 2 000 l'année dernière à la même période. Rappelons que tout récemment, le moteur de recherche a lancé son propre navigateur, Chrome, et son système d'exploitation pour mobile, Androïd.
- Intel livre ses disques Flash de hautes performances Intel a commencé à livrer ses disques Flash de hautes performances, les Intel X-25E Extrême. Ces unités 2,5 pouces disposent d'une interface Serial Ata à 300 Mo/s. Elles adoptent des composants SLC (Single-Level Cell). Cette gamme se destine avant tout aux serveurs, aux stations de travail et aux centres informatiques.Ses performances sont extrêmes : 250 Mo/s en lecture pour 170 Mo/s en écriture. Le temps de latence est de 75 microsecondes. Ceci est rendu possible par l'adoption d'un contrôleur spécifiquement conçu pour l'occasion. En répartissant les données avec soin, ce contrôleur limite également l'usure des composants. Intel promet ainsi que la version 32 Go de ce disque pourra écrire jusqu'à quatre petaoctets de données en trois ans, soit environ 3,7 To par jour. La compagnie a fait également un effort conséquent sur la consommation électrique de ce produit : 2,4 W en charge pour 0,06 W au repos.Kirk Skaugen, vice-président d'Intel responsable du Server Platforms Group, déclare que «le constat est que les performances des disques durs n'ont pas obéi à la loi de Moore. Les unités SSD hautes performances d'Intel permettent ainsi aux systèmes dotés des processeurs Intel Xeon les plus récents de donner toute la mesure de leurs performances. Elles renforcent aussi la fiabilité de toute une série d'applications sur serveurs et de charges de stockage, et en abaissent le coût de revient.»
- Microsoft et Yahoo : c'est le statu quo Jeudi dernier, les analystes et les investisseurs ont bien cru que Microsoft repartait à la charge contre Yahoo. Lors d'un colloque du Gartner, le patron de Redmond, Steve Ballmer, a ainsi déclaré qu'une acquisition du groupe de Jerry Yang «ferait sens économiquement pour les actionnaires des deux entreprises». A la Bourse de New York, c'est l'euphorie, le titre Yahoo flambe de plus de 15%. Sauf que Ballmer semble être allé un peu vite en besogne. Deux heures plus tard, la firme se fend d'un communiqué soulignant «ne pas être intéressée» par l'acquisition de Yahoo et précisait qu'il n'y avait pas de discussion entre les deux sociétés. «Notre position n'a pas changé», explique Microsoft. «Nous ne tenons aucune discussion avec eux. Nous verrons. Ils veulent rester indépendants. Il y a sans doute des occasions dans la recherche. Je pense que cela aurait toujours du sens économiquement pour leurs actionnaires et pour les nôtres», a ajouté Ballmer. Rappelons que les discussions entre les deux groupes ont été rompues en juillet dernier après que Yahoo eut rejeté une ultime offre de Microsoft allié avec l'actionnaire dissident Carl Icahn. En mai, Yahoo refusait une offre de 47,5 milliards de dollars. Entre temps, Yahoo a signé un partenariat dans la publicité en ligne avec Google, en cours d'étude par les autorités de régulation. Ce deal permet à Google de contrôler 80% de ce marché.
- Nokia perd de sa superbe Troisième trimestre difficile pour Nokia qui pourrait subir les premiers effets de la crise mondiale. Sur la période, le numéro un mondial du mobile voit son chiffre d'affaires reculer de 5% à 12,2 milliards d'euros.Le résultat opérationnel chute de 21% à 1,47 milliard d'euros, la marge opérationnelle se replie de 14,4% à 12% et le bénéfice par action atteint 0,29 euro contre 0,40 euro il y a un an et 0,30 attendu. Au 3e trimestre, Nokia a vendu 117,8 millions de mobiles, c'est 5% de plus qu'il y a un an mais 3% de moins sur un trimestre. Surtout, le prix de vente moyen continue à s'effriter : 72 euros contre 74 euros attendus. Autre mauvaise nouvelle, si la part de marché du géant reste très confortable, elle baisse et s'établit à 38% contre 40% il y a un trimestre et 38,9% attendu par les analystes. Crise oblige, Nokia a par ailleurs revu en légère baisse ses prévisions de croissance du marché des portables en volume en 2008, à 1,26 milliard d'unités contre 1,14 milliard en 2007, soit une hausse de moins de 10% alors qu'il anticipait auparavant une hausse de 10% ou plus. Un constat partagé par le Gartner. Le cabinet anticipe désormais une croissance d'environ 8% des ventes en volumes, contre plus de 10% jusqu'à présent. «Nous avons modifié notre appréciation du marché», a déclaré à Reuters Carolina Milanesi, analyste de Gartner.Pour autant, Nokia reste optiliste. «Etant donné notre échelle, notre marque, l'amélioration de notre gamme de produits et notre structure à bas coûts, nous pensons que Nokia est bien positionné par les temps qui courent», a dit son directeur général, Olli-Pekka Kallasvuo, dans un communiqué.