Le handball algérien mérite bien mieux que ce qu'on lui propose aujourd'hui en termes de dirigeants, particulièrement pour ce qui est du président de la Fahb. Il est depuis longtemps un danger pour la petite balle algérienne. Ses malencontreuses et hasardeuses sorties médiatiques lui valent, depuis un certain temps, le boycott par les présidents de clubs de tous ses rendez-vous. Nous sommes dans une République qui a des valeurs et on a comme l'impression que le sport dans ce pays, pourtant truffé d'éminents conseillers du sport, de diplômés en sports sortis des instituts algériens, va à la dérive. Depuis plus de quinze mois, le handball algérien est plongé dans une crise, née du changement du système de compétition de la division une. La situation conflictuelle entre la Fahb et les clubs contestataires ne cesse de s'aggraver. En effet, ces équipes refusent de jouer avec la nouvelle formule à 24 clubs. Il ne s'agit pas du premier refus. La saison dernière, le GSP, le HBC El Biar et le MC Saïda avaient décidé de boycotter le championnat à 20 clubs. Se sentant lésés, les trois formations ont même saisi le Tribunal arbitral sportif (TAS). Pour rappel, ce dernier avait donné gain de cause aux clubs, annulant le championnat et demandant de revenir à la formule à 14 clubs établie au préalable. Le conflit a pris ensuite une autre dimension, après que le président de la Fahb, Djaafar Aït Mouloud, ait adressé à l'IHF des correspondances dans lesquelles il dénonçait l'ingérence du ministère de la Jeunesse et des Sports dans la gestion d'une fédération autonome. Dans ce cadre, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, avait précisé que le ministère n'agissait que pour faire respecter la loi, notamment l'application des décisions du TAS. La fédération avait décidé à l'époque de sanctionner les clubs récalcitrants, mais les choses ont pris une autre tournure. La direction générale des sports du MJS avait même demandé à la Fahb d'annuler les sanctions prises contre le GSP et le HBC El Biar, suite aux forfaits annoncés ces derniers, en plus du gel du championnat. M. G.