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Ahlam Mosteghanmi rencontre ses lecteurs à Constantine
Pour une autre lecture de son ouvrage la Mémoire de la chair
Publié dans La Tribune le 11 - 03 - 2013

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

L'écrivaine Ahlam Mosteghanmi était l'invitée de l'Université Mentouri de Constantine où elle a animé, dimanche dernier, une rencontre avec ses lecteurs dont une bonne partie était, en fait, des lectrices. Retraçant les péripéties de la conception de son best seller intitulé la Mémoire de la chair paru en 1993, l'écrivaine évoque son penchant et «amour manqué» pour Malek Haddad qui incarne Khaled Bentobal dans le roman, levant ainsi le voile sur des interprétations ambigües auxquelles se sont livrés depuis trois années quelques lecteurs à Constantine. Qui aurait crû qu'un jour la gandoura Constantinoise inspirerait une écriture romanesque qui trouvera audience dans les prestigieux instituts du monde ? En effet, l'auteure a trouvé son premier filon dans cet habit traditionnel qu'elle dit «avoir porté lors de la célébration du 1er Novembre en présence de M. Mehri, alors ambassadeur en France». Après avoir enfilé la robe traditionnelle «j'ai eu un frisson. Je me suis alors rendue compte que Constantine me manquait…», confiera-t-elle aux présents.
Et c'est cette émotion et cette nostalgie, mêlée à l'appréhension d'être loin de la ville des ponts, qui ont provoqué le déclic chez l'auteure, déclic dont l'aboutissement sera une œuvre aux rebondissements captivants. «Je ne savais pas que la Mémoire de la chaire allait avoir tout cet effet… D'ailleurs, j'ai pensé à revoir quelques lignes de l'ouvrage», dira Mme Mosteghanemi.
Toutefois, un regret taraude encore l'écrivaine qui aurait aimé que son père lise les livres que sa fille a écrits. «Les cimetières ne disposent pas de bibliothèques pour que mon père, décédé en 1993, puisse lire mon livre vendu à plus d'un million d'exemplaires», se désole-t-elle. Quant à l'accueil qui est réservé à ses œuvres, Mme Mosteghanemi dira que sa «mission est d'écrire et c'est aux lecteurs de défendre mes ouvrages». «Le lecteur ne t'offense pas, soit il aime, soit il n'aime pas», ajoutera-t-elle avant de déplorer : «Malheureusement, en Algérie c'est l'écrivain qui vous tacle. Généralement, il manifeste un complexe devant la réussite des autres.»
Sa venue dans sa ville «chérie» coïncide avec les 20 ans de la parution de l'ouvrage en question. Elle a voulu les célébrer à Constantine et elle a refusé une invitation «alléchante» aux Emirats, a soutenu un des organisateurs de la rencontre. «Je suis heureuse de me trouver à Constantine dans un cadre académique. Mes ouvrages sont connus, notamment, dans le milieu universitaire. L'étudiant ne devrait pas oublier, à l'avenir, qu'il s'est entretenu avec l'écrivain», a confié à la Tribune Ahlam Mosteghanmi.
Questionnée au sujet de l'événement «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», l'auteur soutiendra :
«Il est impératif de se passer des programmes qui s'éteignent au terme d'une quelconque manifestation. Je demeure contre les plannings faits dans l'urgence en consommant d'énormes budgets. Les projets culturels doivent durer dans le temps et avoir un impact impérissable. Créer une émotion nationale est très important.» L'invitée de Cirta souhaite par ailleurs que les œuvres de Malek Haddad, Reda Houhou, Tahar Ouettar, Rachid Boudjedra et Zhor Ounissi soient mis en valeur lors de cette manifestation arabo-universelle.
Notons que l'écrivaine a animé, hier, une conférence débat autour de ses œuvres en présence d'enseignants de l'Université Mentouri.


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