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Yahia : «Je rends hommage à Saâdane pour ce qu'il a donné au pays»
Publié dans Le Buteur le 06 - 09 - 2010

«Il m'a chargé de transmettre ses encouragements à l'équipe»
«Benchikha ou autre, nous collaborerons avec le prochain sélectionneur»
Après avoir observé une longue période de silence, Anthar Yahia s'exprime pour la première fois depuis la fin de la Coupe du monde. Il revient sur l'actualité de la sélection nationale, le départ de Saâdane et sur sa décision de rester à Bochum alors qu'il était attendu qu'il change de club.
Vous restez à Bochum alors que beaucoup d'attendaient à ce que vous changiez de club pour ne pas évoluer en deuxième division. Qu'en est-il réellement ?
C'est vrai qu'il était question que je change de club après la rétrogradation de Bochum en deuxième division, mais les propositions que j'ai reçues n'étaient pas à la hauteur de mes espérances et j'ai préféré donc rester à Bochum plutôt que de changer de club juste pour changer. Cette décision a été prise après une discussion franche et sérieuse avec des responsables du club et le nouvel entraîneur qui m'a affirmé me faire entièrement confiance.
Pourquoi les propositions que vous aviez reçues ne vous ont pas plu ?
Je n'étais pas chaud pour jouer en Turquie, par exemple, ou dans des clubs qui ne correspondent pas à mes ambitions. Etant partisan de la stabilité, je n'aurais accepté de changer que dans la seule optique de rejoindre un grand club ou, à tout le moins, jouer dans un grand championnat. C'est pour cela que j'ai jugé que le plus sage était de rester à Bochum surtout que ce club ambitionne de revenir en Bundesliga dès la fin de cette saison et projette même de s'affirmer à moyen terme dans le championnat d'élite.
Cela confirme donc les informations en notre possession sur une prochaine prolongation de votre contrat avec Bochum…
Effectivement, nous sommes en pourparlers pour prolonger mon contrat qui expire l'été prochain. Le club veut que je reste pour plusieurs années encore, surtout que, comme je vous l'ai dit, il y a un projet sportif pour faire en sorte que notre rétrogradation ne soit plus, dans un futur proche, qu'un mauvais souvenir. L'entraîneur veut donc stabiliser l'axe de la défense afin de ne pas être obligé de chercher d'autres solutions. Personnellement, j'ai été séduit par ce projet et nous verrons, dans les prochains jours, si nous pourrons prolonger mon contrat.
Ne pensez-vous pas que la crise financière qui touche le football européen a été un facteur défavorable pour votre transfert vers un autre club ?
Absolument. Tout le monde aura remarqué qu'aucun club, même les plus grands, n'a recruté beaucoup de joueurs durant le marché des transferts, à cause de la crise financière qui touche l'économie mondiale. Cependant, je suis quelqu'un qui croit au mektoub. Je ne veux pas revenir en arrière et chercher les causes qui ont fait que je suis resté à Bochum. Mon esprit est à présent concentré sur l'avenir et sur le challenge de ramener le club en Bundesliga dès cette saison. Bochum en a les moyens.
Qu'avez-vous à dire sur la sélection nationale et sur la sortie ratée face à la Tanzanie ?
Que voulez-vous que je vous dise ? J'ai vécu le match sur les nerfs, surtout que je n'y ai pas participé. Cela m'a fait très mal car suivre le match des tribunes est très dur pour tout joueur. J'aurais aimé être sur le terrain avec mes coéquipiers, mais j'étais malheureusement suspendu. Je ne peux pas critiquer mes coéquipiers qui étaient sur le terrain. Je dis simplement que, comme tout le monde, j'ai été affecté par ce faux pas inattendu. Toutefois, j'estime que nous avons une équipe qui peut revenir très fort lors des prochains matches. Il suffit juste de tirer les leçons de l'échec.
Selon vous, comment se fait-il que les Verts n'aient pas pu remporter un match qui semblait à leur portée ?
Sans chercher à justifier cet échec, je pense que la période actuelle est difficile pour toutes les sélections. Nous sommes au début de la saison et beaucoup de joueurs ne sont pas encore tout à fait préparés. Il faut également préciser que nous avons raté de nombreuses occasions de scorer, comme si le ballon refusait d'entrer. Par ailleurs, il faut reconnaître que les sélections africaines ont progressé et ce constat ne date pas d'aujourd'hui. Même lors des qualifications pour la Coupe du monde, nous avions trouvé de grandes difficultés face au Rwanda et à la Zambie. Je le répète : je ne dis pas cela pour justifier l'échec car il fallait gagner ce match. Cela dit, le nul qui a sanctionné le match entre le Maroc et la République centrafricaine a ramené tout le monde à la case départ. Nous ne devons pas nous rater lors de notre deuxième match.
Restez-vous optimiste, alors que la confiance du peuple en sa sélection commence à s'étioler ?
Je ne pense pas qu'un faux pas suffise à lui seul à perdre confiance dans une équipe qui a procuré beaucoup de joies au peuple entier. Je suis convaincu que nous serons meilleurs dans un avenir très proche.
Il y en a qui reprochent aux joueurs de n'être plus assez motivés pour ces éliminatoires après avoir atteint les demi-finales de la CAN et avoir participé à la Coupe du monde. Partagez-vous ce point de vue ?
Non, absolument pas. Personne n'a obligé quelqu'un à venir en sélection. Je suis personnellement convaincu qu'aucun joueur ne raisonne ainsi. Je vis avec le groupe à chaque stage et, en tant que capitaine d'équipe, je peux attester que les joueurs sont toujours motivés pour réaliser de bons résultats. C'est faux de dire qu'ils n'ont plus faim ! Tout joueur au monde a comme objectif de représenter à chaque occasion son pays. Vous ne pouvez pas imaginer notre bonheur à chaque fois que nous nous revoyons en stage ou pour un match. Pour preuve, bien que je sois suspendu et que Mourad Meghni soit en convalescence, nous avons tenu tous deux à être présents pour le match face à la Tanzanie, sans que quiconque ne nous aient obligés à le faire. Certes, nous avons réalisé un mauvais résultat, mais nous devons nous montrer forts en ce moment difficile.
Pourtant, face à la Tanzanie, la pelouse était excellente, le public était présent en force, l'arbitrage a été à la hauteur, mais il n'y a pas eu de résultat. Y a-t-il une explication ?
Ce que je sais, c'est que même les joueurs n'ont pas accepté ce faux pas et en ont été très affectés. Personnellement, j'étais suspendu et, après le match, j'ai été malade et je n'ai même pas pu dormir, surtout que, comme tout le monde le sait, ma suspension était injuste. C'est ça le football et le joueur fort est celui qui sait se relever après un échec. Je suis convaincu que nous rebondirons lors de notre prochain match. C'est une promesse.
Un commentaire sur la démission de Rabah Saâdane ?
Il faut respecter cet entraîneur qui a donné beaucoup à la sélection et au pays. Il a décidé de se retirer et nous devons respecter sa décision. Il a atteint un âge où il ne permet pas qu'on l'insulte comme cela avait été le cas à Blida. Nous devons saluer son parcours et lui rendre hommage pour avoir conduit la sélection aux plus grandes compétitions internationales.
Vous a-t-il informé, vous les joueurs, de sa décision de démissionner ?
Il m'a parlé à moi, en tant que capitaine d'équipe, en me chargeant de transmettre ses salutations et ses encouragements à tous les joueurs après son retrait car il ne peut plus, à son âge, supporter les insultes dont il fait l'objet.
Vous en a-t-il informé après le match ou bien après avoir démissionné ?
Nous nous sommes parlés au lendemain du match. Il m'a dit qu'il avait remis sa démission au président de la FAF et qu'il me chargeait de transmettre ses salutations à tout le groupe en souvenir du chemin parcouru ensemble depuis des années.
Maintenant que Saâdane est parti, comment voyez-vous l'avenir des Verts avec la perspective de la nomination de Benchikha pour lui succéder ?
En ma qualité de joueur, mon rôle est sur le terrain. Je n'ai pas le droit de m'ingérer dans les choix de la FAF. Nous avons confiance en la capacité du président Raouraoua de trouver l'homme qu'il faudra pour gérer cette période, surtout que nous avons un groupe qui a la qualité nécessaire pour revenir très fort et redonner de la joie au peuple.
Personnellement, connaissez-vous Abdelhak Benchikha ?
Non, pas personnellement. J'ai entendu parler de lui. Dans le cas où ce serait lui le futur entraîneur, j'espère que les choses se passeront très bien avec lui. En tant que professionnels, nous nous devons de travailler avec le nouvel entraîneur, quelle que soit son identité.
On dit que des joueurs sont associés au choix du sélectionneur. Est-ce vrai ?
Jamais ! Depuis que j'ai commencé à jouer, jamais je ne me suis immiscé dans la désignation d'un entraîneur. Justement, vous me donnez l'occasion de clarifier les choses. A chaque fois qu'un entraîneur part ou arrive, on laisse entendre que les joueurs y sont pour quelque chose. Cela est arrivé après la Coupe du monde où on a écrit que des joueurs ont imposé le maintien de Saâdane. Ce ne sont que des mensonges ! Nous, joueurs, connaissons nos limites. Notre rôle se situe sur le terrain, pas en dehors.
Donc, les rumeurs qui disent que vous avez exigé un entraîneur étranger sont fausses ?
Voilà un exemple de mensonge ! Je vous l'ai dit : nous n'avons pas comme prérogative de nous immiscer dans le travail de la FAF. A chacun ses prérogatives.
Un dernier mot pour conclure ?
Je rassure le peuple algérien sur le fait que nous traversons juste un petit passage à vide que nous dépasserons vite. Nous collaborerons avec le nouveau sélectionneur, quel qu'il soit, pour repartir de bon pied vers de nouvelles conquêtes.


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