Le président du Mouloudia tient à l'idée de quitter le navire si le club arrive à assurer son retour parmi l'élite. En effet, le boss oranais a réitéré son vœu de partir en cas d'accession en fin du mois en cours. Le président du Mouloudia tient à l'idée de quitter le navire si le club arrive à assurer son retour parmi l'élite. En effet, le boss oranais a réitéré son vœu de partir en cas d'accession en fin du mois en cours. «Si l'équipe accède, je mettrai la clé sous le paillasson et j'irai me reposer car ma mission est de remettre ce club à sa véritable place. Je n'ai plus la force de continuer», affirme Elimam qui semble très fatigué par les affres de la Division 2. «Le cas contraire, c'est-à-dire, si le club n'aura pas la chance d'accéder, je serai obligé de rester pour une autre saison pour atteindre cet objectif. Je sais que personne d'autre ne pourra résister à la dure réalité de la D2.» «On doit gagner les quatre matches» Ne voulant pas lier le sort de son équipe à d'autres formations, Elimam estime que le Mouloudia d'Oran lui faudra gagner les autres prochaines rencontres pour éviter de faire les comptes. «Je ne veux pas me livrer au jeu des statistiques. Pour faire dissiper le doute, nous devons gagner nos quatre matches. Comme ça on sera sûrs d'accéder en Division 1», dira Elimam qui ne semble point intéressé par la première place. «Ce qui compte le plus, c'est l'accession. En D 2, il n'existe pas le titre de champion. Donc, on doit se contenter de la montée sans pour autant prendre en considération la position dans laquelle on sera admis en D1. Accéder en première ou troisième place pour moi, c'est la même chose.» «On s'attendait au huis clos» Le premier responsable du club d'El Hamri ne semblait guère surpris par la sanction du huis clos infligée par la commission de discipline de la LNF. «Il faut dire qu'on s'attendait à ce huis clos infligé par la commission de discipline de la LNF, car après le nouveau règlement, la CD ne pardonne plus ces jets de fumigènes», dira le président, avant d'ajouter : «Il se trouve qu'il y a toujours une partie de supporters, qui est manipulée, qui se comporte de la sorte et qui va maintenant priver les vrais supporters de leur équipe en cette fin de saison. Que voulez-vous que je vous dise maintenant ? La sanction est là, on doit se surpasser et gagner nos matchs à Bouakeul et deux autres à l'extérieur. Il ne nous reste que quatre matches. A nous de les jouer à fond et assurer cette accession.» A. L. Belatoui s'explique avec Aïni «Il n'est pas de mes prérogatives de garder ou d'écarter un joueur» Dimanche dernier, à la reprise des entraînements, Omar Belatoui s'est expliqué avec l'ancien attaquant de l'OM Arzew, Mohamed Amine Aïni, à propos de certains points. En effet, le joueur avait compris à travers quelques déclarations qu'il était indésirable au Mouloudia et que c'est le coach qui a l'intention de l'écarter. Chose qui a beaucoup gêné l'entraîneur des Rouge et Blanc lequel a mis les points sur les i avec Aïni mais en présence des journalistes. En effet, le driver oranais a fait comprendre au concerné qu'il n'a jamais été question d'écarter un quelconque joueur. «Il n'est pas de mes prérogatives d'écarter ou de garder un joueur. Ma mission se limite sur le plan technique pas plus», dira le coach du Mouloudia au joueur. Et de préciser : «C'est le président qui prendra de telles décisions, pas moi. De mon côté, je suis responsable du plan technique. Je dirige les entraînements, je convoque les joueurs et je gère les matches et ça s'arrête là. Si un joueur a un problème sur le plan technique, c'est à moi qu'il doit demander des explications. Outre ce cas là, je ne suis pas disposé à lui répondre. Même si un joueur s'absente, je ne peux l'écarter.» La prime perçue Le président du Mouloudia a distribué hier aux joueurs la prime de la victoire face au Paradou AC. En plus de cette prime, un industriel connu à Oran l'a rallongée. Chose qui a énormément fait plaisir aux joueurs. Bengorine et El Ghoul toujours absents Si Mezaïr et Bettouaf ont repris le chemin des entraînements, El Ghoul et Bengorine sont toujours absents. Hier, c'était leur deuxième séance qu'ils ont dû sécher. Deux juniors promus en seniors Deux juniors ont été promus en équipe seniors. Il s'agit de Belaïli (attaquant) et de Abdelhadi (défenseur). C'est une sorte de motivation pour ces deux éléments considérés comme les meilleures au sein des jeunes. Chaïb en tenue de ville Apparemment le maillot du Barça n'a pas porté chance à «Touta» puisque le joueur en question a dû se blesser sur un contact avec un de ses coéquipiers. Chaïb a été touché au niveau de l'orteil gauche. Il devra reprendre les entraînements en fin de semaine. Déplacement par avion à Constantine Les Hamraoua devront renouer avec l'avion pour la dernière rencontre du championnat qui les mènera du côté de l'antique Cirta. En effet, c'est par avion que la délégation oranaise ralliera la ville de Constantine afin de bien préparer ce dernier match qui risque d'être décisif pour l'accession en Division 1. La LNF veut priver le Mouloudia d'accession Une seule idée traverse l'esprit des supporters oranais à la lecture des décisions de la Ligue nationale de football cette saison. L'on peut dire que cette instance veut tout faire pour empêcher les Hamraoua de retrouver l'élite. Il n'y a pas d'autres explications aux coups de boutoir donnés par la LNF à la formation oranaise au cours de cet exercice. Du côté d'El Bahia l'on se demande en effet pourquoi à chaque fois où le MCO franchit un pas vers l'accession, la Ligue procède à ces décisions plus ou moins douteuses. De l'affaire ESM-MCO dont les points ont été attribués à la formation mostaganémoise, de l'affaire SAM-CAB, les décisions de la Ligue sont toujours curieusement contre les Rouge et Blanc qui ont battu le record des matches à huis clos. En ajoutant ces deux prochains matches qui vont se jouer sans public, le MCO aura donc boucler six matches à huis clos cette saison. Les trois décisions sont plus que jamais contestables. A Mostaganem, le MCO n'était guère responsable de la sécurité du stade puisque c'est l'ESM qui devait, selon les lois de cette même Ligue, encaissé les frais des dégâts des affrontements entre les deux galerie, alors que face à Mohammadia, le Mouloudia a joué à huis clos pour une histoire de fumigènes. Cette fois-ci, on a jugé que le MCO est un club récidiviste de son public de quoi lui infliger deux matches à huis clos. Autrement dit, l'équipe sera privée de son public jusqu'à la saison prochaine. Sachant que les supporters sont la rampe de lancement de cette équipe du Mouloudia, la Ligue préfère toujours toucher ce point sensible. Si on se fie à un jeu de comparaison, l'on se demande si les dégâts causés la saison dernière au stade Boumezrag dont le Mouloudia était victime devant des millions de téléspectateurs sont comparables à quelques bouteilles jetées au stade Habib-Bouakeul ? De toute façon, à Oran, il ne faut pas être un génie pour comprendre que les instances du football veulent tout faire pour freiner le Mouloudia et préparer le terrain à un autre club que tout le monde connaît. Cela est devenu un secret de Polichinelle à Oran. A. L.