Nasr Libye insiste pour Boumechra Si l'on tient compte du volume horaire de travail auquel sont soumis quotidiennement les joueurs de l'USMH, on peut dire que la préparation qu'effectue l'équipe harrachie est digne d'une équipe professionnelle de haut niveau. Selon un technicien formé dans les écoles allemandes, on apprend que dans ce pays les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 arrivent à effectuer plus de 60 heures de travail durant leur préparation. Au vu de ce qu'il est en train de réaliser avec son équipe, on suppose que Charef veut atteindre cet objectif. Le coach s'inspire du modèle allemand Selon ses proches, Charef est un adepte du modèle allemand. L'entraîneur de l'USMH qui a passé près de cinq ans dans les écoles allemandes réputées pour être les meilleures au monde, est convaincu que seul le travail paye.
Une heure et demie d'entraînements sur sable Depuis le début de semaine, les joueurs sont soumis à un travail biquotidien. Charef alterne le travail physique et le côté technico-tactique. Mais, souvent, le travail technique est réservé pour la séance de l'après-midi, mais avant-hier Charef a fait le contraire. Dans la matinée, Gharbi et ses camarades ont participé à une rencontre amicale au stade Lavigerie contre Boumerdes. Quand à la séance de l'après-midi, elle a été consacrée à un travail technico-tactique et physique. Cette séance s'est déroulée sur le terrain sableux de l'hypodrome du Caroubier où les joueurs ont bossé pendant plus d'une heure et demi avant d'être libérés par leur coach pour un repos mérité. Benomar : «Une séance sur sable, c'est aussi un travail de musculation» Selon Benomar, l'un des adjoints de Charef, cet entraînement sur du sable est similaire à une séance de musculation en salle. «Chez beaucoup de clubs professionnels, et quand les conditions existent, les séances de musculation en salle sont remplacées par des entraînements sur du sable», nous dira l'ancien milieu harrachi avant d'ajouter : «L'avantage d'une séance sur sable, c'est que le joueur joue au ballon tout en faisant travailler ses muscles.» -------------------------------- Il propose 500 millions pour six mois Nasr Libye insiste pour Boumechra En quête d'un milieu de terrain offensif pour renforcer les rangs de leur équipe, les dirigeants de Nasr Libye ne veulent pas lâcher la piste Boumechra. Fraisant l'objet de convoitises de la part de plusieurs clubs libyens, parmi lesquels le Nasr local, le milieu de terrain harrachi n'est pas prêt à porter les couleurs de ce club. Les pourparlers entre le président et le manager du joueur se poursuivent, mais butent sur l'aspect financier. Après avoir proposé 350 millions pour un contrat de six mois, que Boumechra a bien sûr refusé, les Libyens viennent de revoir à la hausse leur première proposition. Les dirigeants du Nasr viennent en effet de faire une nouvelle offre au joueur harrachi en proposant 150 millions de plus. Mais Boumechra a encore une fois refusé. Notre source nous a révélé que le joueur et son manager exigent 100.000 euros (soit l'équivalent d'un milliard de centimes). -------------------------------- Latreche «J'espère être plus efficace après la trêve» Vous avez encore une fois été l'auteur d'une réalisation de votre équipe. Peut-on dire que vous êtes en progression ? En effet, je me sens en progression. Si cela continue ainsi je pense pouvoir retrouver mon véritable niveau juste après la trêve. Personnellement, pensez-vous que cette trêve n'arrive pas au bon moment ? Non au contraire, je crois que cette trêve arrive plutôt bien pour moi. Cela me permet de bien travailler pour retrouver mon niveau physique ; et elle sera aussi bénéfique sur le plan compétitif. Je pense aussi qu'avec les matchs amicaux programmés durant le stage mon niveau sera encore meilleur. D'aucuns s'accordent à dire que l'USMH est l'une des révélations du championnat. Le pensez-vous ? En effet, pour une équipe sans grands moyens je trouve que les résultats ne sont pas si mauvais que ça. Mais disons qu'on peut faire mieux. Vous en êtes sûr ? Dans certains matchs, nous avions été défaits bêtement. Maintenant, avec notre petite expérience, nous allons pouvoir faire mieux. Sachez que, déjà, on pense à terminer la phase aller parmi les trois premiers. Pensez-vous que cela est possible ? J'en suis même sûr et certain. Il nous reste trois matchs à jouer, dont deux à domicile contre le MCO et face au MCA pour un derby où tout peut arriver. Pour moi, on peut récolter au moins sept points et cela nous donnera la possibilité de terminer l'aller à une place parmi le trio de tête -------------------------------- Charef voulait le libérer l'été dernier Selon une source proche de l'entraîneur en chef, on a appris que ce dernier voulait déjà procéder à la libération de Benabderahmane durant l'été passé. C'était une politique de Charef qui voulait se débarrasser de certains éléments dont le comportement lui était devenu difficile à gérer. Parmi eux, Benabderahmane à qui on reproche son caractère difficile et son tempérament impulsif. En mettant à l'écart Benabderahmane pendant les rencontres amicales jouées durant la préparation d'été, le coach harrachi pensait que cette stratégie allait pousser le joueur à partir. Mais comme ce dernier se sentait bien, et croyant que sa mise à l'écart par Charef n'était que provisoire, il a préféré rester que de rejoindre un autre club. Cependant, cette situation semble perdurer pour Benabderahmane qui ne sait plus aujourd'hui s'il faut partir ou rester. -------------------------------- Touati non retenu Mis à l'essai cette semaine Touati, le milieu de terrain de la JSMC, n'a pas donné satisfaction au coach harrachi. Ce dernier qui prépare l'avenir dès aujourd'hui continue sa prospection avec des joueurs de divisions inférieures, à la recherche d'éléments de qualités susceptibles de porter les couleurs de l'USMH la saison prochaine. Certains ont déjà donné satisfactions à l'image de Haou, le défenseur latéral du RC Relizane qui aurait déjà signé un précontrat avec le club, avant son recrutement l'été prochain. -------------------------------- Benabderahmane, un cas à part ? Pendant que certains éléments parmi les titulaires ont déjà perçu plus de 70% lors de la prime de signature , et que d'autres sont régularisés au centime près, Benabderahmane est l'un des rares joueurs parmi les cadres à n'avoir touché que 90 millions de centimes de sa prime de signature. Ce qui est 18% seulement de sa prime de signature. Partant de cette hypothèse, on peut supposer que l'administration fait du deux poids et deux mesures entre les joueurs et que Benabderahmane est vraiment lésé par rapport à d'autres. Malgré la sortie médiatique du joueur criant sur tous les toits à l'injustice, la direction du club n'a pas eu la moindre réaction. Le président Laïb et son adjoint Bensemra qui, d'habitude, ne laissent pas passer des choses pareilles sans réaction, semblent aujourd'hui incapables d'apporter la moindre raison qui pourrait convaincre le joueur.
Veut-on encore de lui à l'USMH Au vu de ce mutisme observé par Laïb et Bensemra, on peut considérer leur attitude et cette indifférence clairement affichée comme une stratégie pour pousser Benabderahmane à demander sa libération. Il faut savoir que ce joueur qui est convoité par plusieurs équipes ne devrait pas chômer plus de 24 heures, si jamais il est mis sur la liste des départs. Les dirigeants le savent mais ne l'avouent pas parce que derrière il y aurait un intérêt…du club, doit-on le préciser. On préfère que cela vienne de la part du joueur pour pouvoir négocier avec lui un désistement de son dû contre sa libération. La direction doit encore à Benabderahmane la somme de 400 millions de centimes alors que les caisses sont vides. Au vu des règlements de la FAF concernant les salaires des joueurs pros, il est impératif pour chaque direction d'honorer ses engagements. D'où la stratégie des responsables harrachis de vouloir se débarrasser du joueur et tirer profit de son éventuel transfert, que de le laisser jusqu'à l'expiration de son contrat en fin juillet 2011.