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Zemmamouche : «De ma vie, je n'ai vu un menteur comme Ghrib»
Publié dans Le Buteur le 16 - 07 - 2011

«Je suis à l'USMA pour deux ans, et j'espère que les Chnaoua comprendront ma situation»
Alors, vous avez décidé de répondre à Omar Ghrib…
Oui, c'est vrai. J'ai décidé de répondre à ce Omar Ghrib. Il a tenté des comparaisons avec un gardien de but qu'il considère comme Buffon, pour minimiser mes qualités. Moi, je tiens à lui dire que j'ai honoré mon contrat jusqu'à la dernière minute avec le Mouloudia, où j'ai donné le meilleur de moi-même. C'est un ingrat. Je n'ai jamais vu une personne comme lui. Chaque semaine, il me critiquait avant de venir me voir le jour du match pour me dire : «Ya Zemma, c'est toi qui dois me gagner ce match». Que peut-on attendre d'une telle personne alors ? En plus…
Oui…
L'an dernier, lorsque j'étais en Suisse avant la Coupe du monde en regroupement avec l'EN, il appelait les joueurs pour leur demander de me persuader de revenir et jouer le match du CRB. A ce moment-là, croyez-moi, il pleurait pour me voir jouer cette rencontre.
Donc vous confirmez les dires de Billel Moumen…
J'ajoute aussi que j'avais des contacts avec Monaco, je voulais aller jouer à l'étranger pour éviter tous les problèmes.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter le Mouloudia ?
Il y en a beaucoup. Entre autres celle de la prime de la coupe d'Afrique. Vous vous rendez compte de ce qu'il a fait. Lorsque j'étais au Maroc avec l'EN, les joueurs avaient déjà perçu la prime de qualification à la phase des poules. Dès mon retour, il me remet 27 millions, c'est-à-dire la somme incomplète et, le comble, dans un sachet blanc. Est-ce un souk ? Et le lendemain, il me rajoute les 3 millions restants. En plus, il ose mentir à propos des négociations. Il m'avait proposé un salaire de 150 millions de centimes le mois, alors que mon frère avait demandé 230 millions. Puis, il a fait monter la somme à 170 millions. Il s'est entendu par la suite avec mon frère pour qu'il me verse mes arriérés car je ne les ai pas touchés. Omar a promis à mon frère de l‘appeler lundi ou mardi, mais il ne l'a pas fait. Donc je ne voulais pas perdre mon temps à courir derrière lui. J'ai donc pris la décision de m'engager à l'USMA car il y a là des gens sérieux.
Doit-on comprendre que vous avez quitté le Mouloudia à cause de Omar Ghrib ?
Oui, voilà. Il dit aussi que mon frère est un menteur, alors que lui l'est mille fois plus. Il m'a fait courir pendant un mois et demi pour une somme de 150 millions de centimes qui me revient de droit. C'est un menteur hors catégorie, un traître. Ce n'est pas un gars de confiance. Je vais vous raconter la meilleure…
Oui, allez-y…
Il m'a fait courir pour une somme de 150 millions de centimes, et lorsque le comptable l'a appelé au téléphone, devinez ce qu'il lui a dit…
Probablement une réponse absurde…
Oui, personne ne peut s'attendre à une telle réponse. Ghrib a dit : «Je suis parti le vendredi à la banque et là on m'a signifié que je me suis trompé de chèque». Dites-moi, est-ce qu'il y a une banque qui ouvre le vendredi ? Ghrib a sans doute voulu me prendre pour un imbécile. Il ment plus qu'il ne respire. Personne n'a osé avancer une telle absurdité, sauf lui. Mais, c'est grave. Croyez-moi, je n'arrive pas à croire qu'une personne peut donner un tel argument. Je tiens aussi à préciser à Ghrib que moi, je suis un joueur professionnel.
Dès que je termine l'entraînement, je rentre directement à la maison faire ma sieste, moi je ne vais pas à la villa pour donner le compte-rendu de la journée comme le font certains.
Ghrib apprécie-t-il ce genre de joueur ?
Oui, bien sûr. Moi, dès que je termine l'entraînement je rentre à la maison. Je ne reste jamais dans la villa de 8h à 20h, pour relater ce qui se passe à l'entraînement et raconter ce que pensent les joueurs de la situation et tout ce qu'ils disent. Moi, Ya si Omar, lorsque j'ai quelque à chose à dire, je le dis en face. « Yal Keddab, ya li maândekche kelma ».
Omar Ghrib estime que vous avez laissé tomber le Mouloudia…
Non, jamais. C'est du n'importe quoi. Ecoutez, si j'avais vraiment l'intention de laisser tomber le club, je l'aurais fait lors des six matchs de coupe d'Afrique, lorsqu'il n'y avait qu'un seul gardien, mais moi je ne fais jamais de chantage. Je suis un fils de famille. Face au Dynamos, au retour, j'ai joué le match normalement et contribué à la qualification de mon équipe alors que je m'étais marié la veille à Mila et j'ai regagné Alger dans la soirée. Je me suis sacrifié et je n'ai pas vu mon épouse, pour le Mouloudia. Et concernant ce match face à l'ES Tunis, personne ne m'a contacté. Wallah, wallah, wallah, je viens de jurer par trois fois, que si Ghrib m'avait appelé et demandé de jouer cette rencontre, je l'aurais fait. Le Mouloudia est un grand club, plus grand que Ghrib et Zemmamouche. C'est le plus prestigieux club du pays. Mais il ne l'a pas fait. J'aurais accepté de jouer le match par redjla et pour les supporters aussi. Je parle des vrais supporters qui aiment le Mouloudia, pas ceux qui aiment Omar Ghrib, lui qui n'a même pas été à mes côtés. Des supporters sont venus me voir pour me demander d'aller à l'hôtel la veille du match pour être avec le groupe et jouer face à l'Espérance, mais je leur ai expliqué que je ne peux pas le faire car, connaissant Ghrib, il est capable de me chasser. Je suis désolé pour eux car je voulais préserver ma dignité. Mais s'il m'avait appelé, j'aurais dit oui pour le match de coupe d'Afrique.
Comment ça il n'a pas été à vos côtés…?
Lors de la cérémonie organisée par Maracana, j'ai été élu meilleur gardien du championnat, il n'est même pas venu, ne serait-ce que pour m'encourager. En principe, je portais les couleurs du Mouloudia et sa présence était obligatoire, mais il n'est pas venu. Trouvez-vous cela normal ? De plus, j'ai joué blessé pour contribuer au maintien du Mouloudia parmi l'élite. Les échographies ont démontré que je souffrais d'une blessure au genou, et il me fallait deux semaines de repos. Néanmoins, j'ai accepté de jouer au détriment de mon état de santé. Les gens pensent à l'avenir du club, et lui tient toujours à sa supposée redjla, qui l'a mené à la dérive, d'ailleurs. Le plus grave, c'est qu'il dit : « Ana charabtkoum, ana wakaltkoum ». C'est ça le club. L'équipement que je revêt lors des matchs, je l'ai acheté de mon propre argent. En plus, pour preuve de ma bonne foi, j'ai accepté de faire le déplacement à Saïda, malgré ce qu'il m'a fait.
Qui, Ghrib ?
Oui, lui. La veille de notre déplacement à Saïda, il a bloqué le chèque que je devais encaisser. Il n'avait pas toléré que j'en parle dans le vestiaire. Moi je ne prends pas mon argent en dessous de table comme le veut Ghrib. Je n'ai rien à cacher, et il y a quelqu'un dans le vestiaire qui est allé lui rapporter dans le détail ce que j'ai dit.
Beaucoup pensent que Ghrib va mener le club à la dérive. Etes-vous de cet avis ?
Oui, en tout cas, son bilan reflète sa gestion. Champion en titre, on a joué la saison d'après pour échapper à la relégation qu'on a d'ailleurs évitée lors du dernier match. A l'entraînement, il n'y a même pas une bouteille d'eau et il ose nous demander de gagner des matchs. Omar ose dire «J'ai fait…, j'ai donné…, », il faut qu'il sache qu'il n'a rien fait. Il ne faut pas qu'il reste sur le passé. En principe, on oublie le passé et on pense au futur, c'est ce qu'il faut faire, ya Omar.
Votre prédécesseur Mohamed Benhamou ainsi que beaucoup de joueurs avaient déclaré qu'il leur avait demandé une tchipa. L'a-t-il fait avec vous ?
Non, il ne peut pas le faire avec moi car je suis un homme, je parle en face, et je n'ai rien à cacher. Moi, j'ai un principe celui de « Akhssar ou farek ». Je quitte le Mouloudia en laissant 200 millions de centimes et cinq mensualités.
Vous avez signé à l'USMA pour combien de temps ?
Je me suis engagé avec l'USMA pour deux saisons. Croyez bien que je n'ai pas choisi ce club pour l'argent, c'est le challenge qui est intéressant mais aussi qu'il y a là des gens sérieux. Je sais que je vais toucher tout mon argent. Il faut que les supporters du Mouloudia comprennent ma situation. Je travaille pour nourrir une famille, donc je ne peux pas rester à me morfondre dans des conditions déplorables. Il faut que le supporter ait son fils à ma place pour qu'il ressente cela.
A l'USMA, des supporters sont contre votre retour…
Moi, je suis un professionnel. Je joue, je fais le maximum pour honorer mon contrat et mériter mon argent. Je ne prête pas attention à cela.


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