Plus de la moitié des clubs de la Ligue 1 ont opté pour des entraîneurs étrangers. Ceux qui restent ont soit raté l'occasion de le faire... Plus de la moitié des clubs de la Ligue 1 ont opté pour des entraîneurs étrangers. Ceux qui restent ont soit raté l'occasion de le faire, soit ils n'ont pas assez de moyens pour offrir un chèque de 10 000 euros/mois ou plus à un coach «made in». Comme si l'ISTS ne servait plus à rien. Mais est-ce que nos conseillers sont vraiment compétents pour «remplir les yeux» des présidents ? Je ne le pense pas. Et sur quels critères ces derniers se basent-ils pour enrôler un coach étranger ? Ont-ils les compétences pour juger la valeur d'un entraîneur ou alors se basent-ils uniquement sur son nom et son CV ? Au point où l'on va, je ne serais pas étonnée de voir des présidents étrangers diriger un jour nos clubs. C'est peut-être même le mieux qui puisse nous arriver avec ceux qu'on a. Et si cela venait à se généraliser à la LNF et la FAF ? Je vois déjà leurs présidents grincer des dents. Pire (ou mieux) encore ! Et si un jour l'Etat venait à décider d'offrir le même salaire que celui de Vahid Halilhodzic à des cerveaux étrangers qui viendraient diriger nos ministères ? Quoi, ça vous choque ? Moi quand je vois comment un simple bosniaque a réussi à transformer les Verts, je ne peux m'empêcher de rêver d'un Japonais dirigeant la Sonatrach, un Allemand ministre de l'éducation, un Espagnol à la tête du tourisme, un Chinois ministre de l'agriculture et j'en passe... Ils seraient tous enchantés de venir aider un pays qui les paierait aussi chers que le sélectionneur des Verts et qui n'a aucune confiance en ses propres compétences. Avec eux, on aura au moins assuré les résultats, comme avec Vahid. De plus, aucun d'eux ne restera 20 ans dans le même ministère...