«Je veux faire comme Chaouchi à la JSK» C'est la première fois que vous passez le Ramadhan à l'étranger ? Non, je l'ai déjà passé à trois reprises à l'étranger, deux fois avec la sélection nationale en Allemagne et au Luxembourg et une fois en Tunisie avec la JSMB. En gros, ça fait cinq ans que je n'ai pas passé le mois de Ramadhan à la maison. Est-il meilleur qu'au pays ou pas ? Jamais, rien n'égale le Ramadhan à la maison auprès de la famille. L'ambiance n'est jamais la même. Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que vous alliez passer 15 jours à Casablanca ? On regrette seulement l'ambiance familiale. Mais je suis convaincu que lorsqu'un joueur professionnel doit être capable de se sacrifier pour atteindre le sommet. On vous sert de bons plats à Kahrama ? Non, ça va, je ne peux pas me plaindre. Qu'est-ce que vous aimez manger le plus en ce mois ? L'mtewem (plat à base de boulettes de viande hachée et de sauce blanche, ndlr). Qu'est-ce qui vous manque le plus ces jours-ci ? Trois choses me manquent terriblement, le bourek, la chorba de ma mère ainsi que Hamoud Boualem. Sans ces trois choses, la table avant l'Adhan est vide. Votre caractère change-t-il ? Non, car je passe mon temps à dormir. Que faites-vous après les entraînements ? En général, je reste connecté devant mon PC jusqu'à l'heure du S'hour. Après, je me dirige directement dans ma chambre pour dormir. Trouvez-vous que les entraînements en ce mois de Ramadhan sont durs ? Moi personnellement, j'ai les jambes lourdes lorsque je m'entraîne le soir, notamment lors des premiers jours du mois de carême. Mais par la suite, on s'habitue. Racontez-nous une anecdote qui vous est arrivée au mois de Ramadhan ? C'est en Allemagne en plein carême. Il était 16h environ. Je dormais, puis je me suis réveillé paniqué. J'ai directement bu de l'eau. Je ne me suis même pas rendu compte. Pourquoi, vous avez fait un cauchemar ? (Eclat de rire) non, j'avais seulement soif. Mais je ne l'ai pas fait exprès. En tout cas, de retour au pays, j'ai rattrapé ce jour après le Ramadhan. Quel est le joueur avec qui vous vous entendez le plus à la JSK ? Je m'entends bien avec tout le monde, mais beaucoup plus avec Maroci, Hadiouche, Khellili et Belkalem. Avec lequel d'entre eux partagez-vous la même chambre ? Ah, j'ai failli l'oublier (éclate de rire). Je partage la chambre avec Camara. Il est vraiment spécial. Fabbro est-il dur avec vous sur le terrain ? J'ai pour habitude de travailler beaucoup plus avec Souibes. Il est très proche de moi et il fait de son mieux pour me corriger au quotidien. Il ne fait aucune différence entre Asselah et Mazari et moi. Même Fabbro communique parfaitement bien avec nous. J'espère qu'on réalisera beaucoup de belles choses avec lui. En tant que jeune joueur, quel est votre objectif à la JSK ? Je ne vous cache pas que je veux faire comme Chaouchi. Lorsqu'il est venu à la JSK, il n'était pas connu du grand public, mais il s'est imposé en détrônant Gaouaoui. Asselah et Mazari sont très gentils avec moi et j'apprends beaucoup à leur côté. Mais sur le terrain, je veux gagner une place de titulaire. Suivez-vous les JO de Londres à la télé ? Absolument pas. Je me réveille trois heures avant la rupture du jeûne. J'ai juste le temps de prendre un bol d'air et de me connecter avant le Adhan (sourire). Quel est le sport qui vous fascine ? Je suis un mordu du tennis et de Federer. A quoi aurait ressemblé votre vie sans le foot ? J'aurais certainement poursuivi mes études. J'ai abandonné mes études en terminale car je devrais faire un choix entre le foot et les études. Sans le football, je serai certainement à l'université.