«J'ai travaillé comme coiffeur et mécanicien. J'ai même fais de la menuiserie et de la maçonnerie» «Sans le foot, j'aurais vraiment galéré» C'est la première fois que vous passez le Ramadhan à l'étranger ? C'est la deuxième fois, je crois. La saison dernière, j'étais en stage avec la JSMB, en Tunisie. Est-il meilleur qu'au pays ou pas ? Il n'y a pas de comparaison. J'aime le passer chez moi, car l'ambiance n'est jamais la même. Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que vous alliez passer 15 jours à Casablanca ? J'ai ressenti de la fatigue dans tout le corps (sourire). Pourquoi ? Pour la simple raison que j'ai déjà passé le Ramadhan à l'étranger et je sais que c'est dur. On vous sert de bons plats à Kahrama ? Ça va, je ne m'en plains pas. Savez-vous que vous êtes le premier joueur à être satisfait des repas du centre... Ah bon ! Remarque, c'est normal je suis de Maghnia, ne l'oubliez pas. Je suis à deux pas du Maroc, c'est pour cette raison (éclat de rire !) Qu'est-ce que vous aimez manger le plus en ce mois ? Beaucoup de choses, mais ce que j'adore le plus, c'est le bourek. Qu'est-ce qui vous manque le plus ces jours-ci ? Incontestablement, l'ambiance familiale. Votre humeur change-t-elle ? Je deviens extrêmement fatigué. Mais je n'ai pas le temps de m'énerver, car je ne fais que dormir. Que faites-vous après les entraînements ? Je discute avec les amis jusqu'à el imsak. J'adore veiller au mois de Ramadhan. Racontez-nous une anecdote qui vous est arrivée au mois de Ramadhan ? Je me souviens que lorsque j'étais jeune, ma famille exerçait une pression sur moi pour faire carême. Et pour éviter tout ça, je mangeais chaque jour un sandwich en cachette dans la terrasse de l'immeuble et je faisais savoir à ma mère que je jeûnais (éclat de rire). J'étais un petit filou. Quel est le joueur avec qui vous vous entendez le plus à la JSK ? Hadiouche et Khellili. Partagez-vous la même chambre ? Je suis avec Hadiouche. Fabbro est-il dur avec vous sur le terrain ? C'est normal, c'est son travail. Il doit être autoritaire avec nous, c'est l'entraîneur et on le respecte. Suivez-vous les JO de Londres à la télé ? Je n'ai rien suivi depuis que je suis ici. Je ne fais que dormir (rire). Quel est le sport qui vous fascine le plus ? En plus du football, j'adore le handball. A quoi aurait ressemblé votre vie sans le foot ? Si je n'étais pas footballeur, je serais probablement maçon, menuisier ou vendeur de cigarette. J'ai beaucoup travaillé lorsque j'étais jeune. J'allais bosser avec mon père qui était ouvrier. J'ai tout fait, la maçonnerie, la menuiserie. J'ai même été coiffeur et mécanicien. J'ai vraiment souffert dans mon jeune âge. Aujourd'hui, je m'estime heureux d'être footballeur. Sans le foot, j'aurais vraiment galéré.