En achetant tout ceux qui lui avaient dit oui, Haddad croyait avoir monté une «Dream team», mais il ne savait pas qu'il allait affoler à ce point ses concurrents. En achetant tout ceux qui lui avaient dit oui, Haddad croyait avoir monté une «Dream team», mais il ne savait pas qu'il allait affoler à ce point ses concurrents. Pour éviter le cauchemar, ils ont tous sortis les milliards. Ghrib a fait des prêts à taux élevés chez ses amis bouchers, Hannachi a cassé la tirelire de son frère et Serrar a fait les soldes d'été en France avec des chèques sans provisions. A les entendre parler, les quatre présidents pensent avoir fait le meilleur recrutement du mercato. Logiquement, le championnat devrait s'équilibrer avec autant de «Dream teams». Sans oublier l'ASO, le CRB et le CSC qui se voient déjà en haut du podium. Mais je suis sûre qu'il n'en restera que deux au final. Les autres joueront la relégation en essuyant les insultes de leurs supporteurs. Qui ? Sans doute ceux qui sauront maîtriser leurs nerfs. On a déjà des indices qui ne trompent pas, même si en période de jeûne, le «colèrographe» se brouille totalement. Haddad est le plus zen pour l'instant, après avoir fait taire les agaçants perroquets... Espérons juste que ce silence ne cache pas une colère magmatique dans les fours brûlants des «forgerons». Quant à Hannachi, il n'est pas encore chauffé, donnant l'impression d'être allongé sous le parasol, en attendant la rupture... avec son entraîneur. Moh Cherif démarre comme un diesel. D'abord lentement, puis, à la rupture du jeûne, il mangera trois entraîneurs à la fois. De son côté, Serrar a choisi un immortel qui a échappé à une fusillade pour être sûr qu'il encaissera tout, sauf son... argent. Mais le plus surdoué de tous reste l'inamovible «Mollah Omar» qui veut virer son coach avant même le début de la saison. A partir de là, on peut déjà distinguer les champions des morpions...
