Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) demande que la tutelle procède à la révision du statut particulier des employés du secteur de l'Education à propos du régime indemnitaire et des œuvres sociales. Le texte présent «lèse les travailleurs et les employés de l'éducation et ne répond ni à leurs revendications ni à leurs droits légitimes par rapport aux autres secteurs», a précisé le secrétaire général du SNTE, Abdelkrim Boudjenah lors d'un point de presse. Un conseil national extraordinaire ouvert s'est tenu samedi au siège de l'institut national de formation des travailleurs de l'éducation d' El-Harrach dans un contexte de rentrée sociale et scolaire marqué par «un blocage dans la mise en oeuvre des engagements du ministère contenus dans le procès verbal commun entre le ministère de l'éducation nationale et le syndicat conclu en avril dernier et portant accord sur les dossiers en suspend», a poursuivi l'intervenant. Plusieurs lacunes ont été enregistrées concernant le classement, le point indiciaire, les primes et allocations et l'insertion des travailleurs de l'éducation, et ce, en raison de «la précipitation» de certains syndicats. Ainsi le SNTE exige la révision de cette loi dans «le moindre détail», a-t-il indiqué. M. Boudjenah a exprimé l'attachement du syndicat à la série de revendications soumises au ministère en avril dernier appelant à la tenue d'assemblées générales de wilayas avant le 25 septembre pour arrêter la date et les modalités de protestations. Il a rappelé que son instance comptait plus de 250.000 adhérents et qu'elle «soutenait les coordinations et leurs composantes en dépit de certaines parties qui tentent de saper ses efforts».