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Economie algérienne : Le dernier constat de la Banque mondiale
Publié dans Le Financier le 15 - 11 - 2009

L'institution de Bretton-Woods indique qu'un bond du crédit privé a fait espérer une reprise des activités dans le secteur privé, «mais des mesures protectionnistes prises à la suite en janvier 2009, sous la forme d'un décret présidentiel limitant à un maximum de 49 % la part des capitaux des investisseurs internationaux dans les principales entreprises privées du pays, ont eu un impact immédiat sur les investissements étrangers directs.
Un ralentissement des mesures prises en vue de la libéralisation du commerce extérieur a également été observé en 2008 et l'adhésion longtemps attendue de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a encore été repoussée».
«Après une période de croissance vigoureuse de 4,5 % par an entre 2000 et 2005, l'Algérie a connu un ralentissement de sa croissance. Celle-ci est tombée à 1,8 % en 2006 -en raison d'un important recul du secteur des hydrocarbures- attribuable à des travaux de maintenance et à la baisse de la demande de pétrole et de gaz en Europe. Une légère reprise a ensuite hissé la croissance du pays à 3,5 % en 2007. Suite à la forte baisse des prix du pétrole au cours du dernier trimestre de 2008, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de l'Algérie a de nouveau diminué pour se situer à 3 % en moyenne en 2008 » souligne la banque mondiale dans sa dernière note de présentation sur le développement économique de l'Algérie, actualisée en septembre 2009. Le document indique qu'un bond du crédit privé a fait espérer une reprise des activités dans le secteur privé, «mais des mesures protectionnistes prises à la suite en janvier 2009, sous la forme d'un décret présidentiel limitant à un maximum de 49 % la part des capitaux des investisseurs internationaux dans les principales entreprises privées du pays, ont eu un impact immédiat sur les investissements étrangers directs. Un ralentissement des mesures prises- en vue de la libéralisation du commerce extérieur- a également été observé en 2008 et l'adhésion longtemps attendue de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a encore été repoussée». La banque mondiale constate qu'en 2008, la croissance hors hydrocarbures s'établissait à 5,8 %, traduisant une médiocre récolte céréalière et une morosité de la demande sur les marchés d'exportation de l'Algérie.
Le chômage a reculé pour se situer à 11,3 % en décembre 2008, soit bien en-deçà de son niveau de 12,3 % de juin 2008, grâce au Plan de relance économique (PRSE) 2001-2004, et au programme d'investissement public 2005-2009, appelé Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC). «Le chômage demeure, toutefois, élevé chez les jeunes et près de 75 % des sans-emploi ont moins de 30 ans. Les femmes représentent 25,8 % du total de la population active en chômage, tandis que les hommes ayant un niveau d'éducation moyen sont ceux qui sont le plus touchés par le chômage. La plus forte proportion de femmes au chômage se rapporte quant à elle aux femmes ayant fait de hautes études. Le caractère temporaire de l'emploi est également inquiétant, puisqu'il y a maintenant plus d'emplois temporaires (37 %) que d'emplois permanents (34 %), l'équilibre étant assuré par les personnes travaillant à leur compte » tempère le rapport.
La Banque mondiale recon-naît que l'Algérie a mis en œuvre «des politiques avisées qui ont permis à l'Algérie de résister aux graves chocs qui ont secoué les marchés mondiaux». L'état global des finances publiques du pays reste solide en dépit de l'expansion budgétaire continue attribuable à une mise en œuvre accélérée du programme d'investissement public pendant la période 2005 à 2009, et à une augmentation des dépenses en rémunération, en raison d'une première réforme des traitements de la fonction publique lancée en 2007.
La hausse des recettes provenant des hydrocarbures a permis au pays d'augmenter ses excédents jusqu'à représenter 8,2 % de son PIB en 2008, contre 4,5 % en 2007. « Cependant, la récente intensification des dépenses courantes a encore détérioré la situation budgétaire hors hydrocarbures » note la Banque mondiale, affirmant que malgré une augmentation des recettes fiscales, la structure des recettes ne s'est pas fondamentalement modifiée. Ainsi, en 2008, environ 80 % de l'ensemble des recettes du pays étaient tirées des hydrocarbures, contre seulement 18 % pour les revenus fiscaux hors-hydrocarbures. Les dépenses totales représentaient 36,7 % du PIB en 2008, contre 35,1 % en 2007, reflétant la décision des autorités d'augmenter les salaires et les transferts de fonds pour soutenir les prix intérieurs et les programmes d'action sociale. « Le pays a désormais une dette extérieure marginale de l'ordre de 4,5 milliards de dollars, soit l'équivalent de 3 % de son PIB de 2008. Tirant profit des prix élevés du pétrole qui ont permis la constitution de réserves internationales et d'une épargne au titre du Fonds de régulation des recettes provenant des hydrocarbures, le pays a maintenu une politique prudente de gestion de la dette en 2008, sa dette extérieure ayant été presque totalement remboursée » souligne la Banque mondiale, précisant que la politique officielle étant de ne pas compter sur le financement extérieur, l'objectif global en matière de réduction de la dette vise désormais la dette intérieure. La dette intérieure est tombée de 8,1 % du PIB en 2007 à 3,5 % du PIB en 2008. La Banque mondiale indique que la crise économique a eu, jusqu'ici, un impact limité sur l'Algérie en raison du peu d'intégration de son système financier. «Mais le pays ne manquera pas d'accuser le coup du ralentissement de la demande énergétique mondiale et de la réduction des envois de fonds » a-t-elle avertit.


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