Les hospitalo-universitaires ont décidé, hier, de geler leur mouvement de grève, lors d'une assemblée générale extraordinaire tenue à Alger, au CHU Mustapha-Pacha. Cette décision a été approuvée à l'unanimité par les membres de l'AG qui ont, également, chargé le bureau et le Conseil national du syndicat de «gérer la suite de la situation». Aussi, une décision a été prise d'établir un calendrier pour arrêter les dates des examens et des concours postuniversitaires des étudiants dans les différentes branches de médecine. Ainsi, cette grève de presque quatre mois, a été suspendue à «la faveur de la rétribution (une des revendications du syndicat) dont a bénéficié le corps médical». «Cette rétribution sera à hauteur de 55% de la rémunération versée par l'Enseignement supérieur», a-t-on précisé. «C'est une rétribution évolutive, qui évolue à mesure que le salaire augmente. Elle est aussi considérée comme un salaire supplémentaire, soumise aux retenues et calculée dans la pension de la retraite», a-t-on ajouté. Selon le secrétaire général du syndicat, le professeur Nacerdine Djidjeli, «les membres de l'assemblée générale ainsi que le bureau national du syndicat se sont ainsi félicités de cet acquis qui, selon lui, en appelle d'autres». Quant au représentant du ministère de la Santé, Abdeslam Chakou, qui a assisté au début de cette assemblée, il a tenu à délivrer un message de dialogue du ministre. «Il s'agit d'un message d'écoute, de dialogue et de solidarité», a-t-il dit, affirmant sa «conviction» que «l'administration centrale, à elle seule, ne pourra pas redresser la situation du secteur de la Santé». Il a ainsi appelé les différents corps de la santé en Algérie à faire montre de «solidarité», assurant que «le ministère de tutelle poursuivra son travail dans la sérénité, la fraternité et l'amitié, l'objectif étant d'arriver avec les différents corps de la santé à trouver des solutions aux problèmes qui nous préoccupent».