Une table ronde sur le thème "Expérience d'écritures littéraires en direction de la jeunesse", a été organisée mercredi soir à l'espace "Riad El-Feth", dans le cadre du 1er Salon culturel international de la littérature et du livre de jeunesse qui se tient à Alger du 21 au 29 août 2008. "La simplicité du style et les récits basés sur les faits réels attirent le jeune lecteur algérien", a indiqué la chroniqueuse algérienne Katia Adila, dont les récits qu'elle narre au "journal liberté" sont devenus "une drogue" pour les jeunes lecteurs, et ce, d'après le courrier qu'elle reçoit chaque jour émanant de ses jeunes fans. "Le nombre de mes jeunes lecteurs âgés de 14 ans à 25 ans s'est considérablement élevé lorsque je me suis inspirée dans mes nouvelles de faits divers réels dont les sujets captent l'intérêt du jeune", a ajouté l'intervenante. De son côté l'écrivain algérien Mohamed Kacimi affirme"qu'il considère qu'un auteur n'est pas sérieux s'il n'écrit pas pour les enfants ". "Que la littérature destinée à l'enfance s'adresse à elle comme elle s'adresse à l'adulte", "car on n'est plus au temps des “guili guili” "insista t-il à dire, ajoutant que "son expérience avec des jeunes élèves d'une école en France lui a permis de constater qu'il faut créer autre chose que le conte pour s'adresser à la jeunesse". "Il faut éclairer les jeunes, leur expliquer le monde très tôt", conclut-il dans son intervention. L'écrivain Guadeloupéen, Max Rippon, a indiqué pour sa part: "je veux tirer mes lecteurs vers le haut, que l'enfance est une étape et non un état", estimant "qu'il faut mettre l'enfant au centre du récit pour qu'il se projette dans l'histoire et qu'on capte ainsi son attention et son intérêt." Par ailleurs, la proclamation et la remise des prix lauréats des deux concours lancés durant le festival, à savoir celui du meilleur livre destiné à la jeunesse et celui de la meilleure nouvelle, se sont faites hier sur l'esplanade de riadh el fath.