Les travailleurs algériens célèbreront, demain, la Fête internationale du travail, qui est marquée, cette année, par la poursuite des efforts de l'Etat dans la mise en oeuvre de la politique visant l'amélioration de leurs conditions de vie et de leur pouvoir d'achat. Cette politique, engagée depuis une décennie déjà, a permis, à la faveur du dialogue et de la concertation entre les partenaires sociaux (gouvernement-syndicat-patronat) de l'avis des représentants des travailleurs, à améliorer les conditions de vie des travailleurs en général, aussi bien dans la fonction publique que dans le secteur économique public et privé, mais aussi des retraités. Cette année, le monde du travail, notamment les travailleurs de la Fonction publique, dont le nombre dépasse 1,4 million, tout comme les retraités, bénéficiera de l'attention des pouvoirs publics et des partenaires sociaux, du fait des engagements du président de la République à ce sujet, au cours de la campagne électorale pour la présidentielle. Au plan salarial, ces engagements portent sur une augmentation des salaires des fonctionnaires, une fois la promulgation des 43 statuts particuliers des différents corps parachevée. Aussi, le Salaire national minimum garanti (SNMG) sera encore revu à la hausse, lors de la prochaine réunion tripartite, prévue dans le courant de cette année, selon les engagements du chef de l'Etat. Par ailleurs, les efforts de l'Etat qui a veillé, selon le président Bouteflika, au renforcement de la législation et de la réglementation relative à la sécurité et la santé des travailleurs sur leurs lieux de travail, seront poursuivis. Les travailleurs à bas revenus ont enregistré un acquis social supplémentaire à travers la décision des pouvoirs publics de leur faciliter l'accès aux soins, par le biais du système du "tiers payant" pour l'acquisition des médicaments. Ce système sera, d'ailleurs, étendu au règlement des coûts des consultations, grâce à un dispositif de conventions avec le médecin, selon les engagements du chef de l'Etat. Toujours dans le cadre de la politique sociale de l'Etat, les pouvoirs publics veillent également à sauvegarder le pouvoir d'achat des citoyens face à la flambée des prix des matières premières sur le marché mondial. Quant à la stabilisation des prix de certains produits de première nécessité, à l'image du pain, de la semoule et du lait, cela a nécessité des subventions publiques de près de 190 milliards de dinars, l'an dernier. Un montant qui sera porté, pour cette année, à près de 200 milliards de dinars. Les travailleurs retraités ne sont pas exclus de cette démarche dans la cadre de la politique de justice sociale. Ainsi, les pensions et allocations de retraite des travailleurs salariés ont régulièrement été revalorisées avec, de surcroît, une exonération des retenues fiscales jusqu'à hauteur de 20.000 dinars. Les retraités avaient, depuis 2006, bénéficié de la mobilisation par l'Etat du concours du budget public pour valoriser les pensions principales et de réversion des travailleurs salariés et non salariés, dont le minimum se trouve établi à 11.000 DA par mois depuis le début de cette année. Pour cette catégorie de citoyens l'Etat a, pour la première fois depuis l'indépendance, mobilisé ses propres ressources pour relever de plus de 50% les allocations directes et de réversion des travailleurs non-salariés, garantissant ainsi aux concernés un minimum mensuel de 3.500 DA. Par ailleurs, la politique de l'Etat en direction du monde du travail prévoit la poursuite de la lutte contre le chômage, notamment dans les milieux juvéniles, avec l'engagement du président Bouteflika de créer, durant les cinq prochaines années de son mandat, 3 millions d'emplois. Brahim Mahdid