Par B. Chellali Depuis quelques années, le développement est conçu comme un ensemble d'actions touchant à tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle et ayant entre elles des liens qui les intègrent les unes aux autres et en font les composantes d'une prise en charge des besoins de la société algérienne et qui sont toujours en accord avec la volonté des pouvoirs publics de consolider la valeur la plus sûre et la plus durable qui garantit la prospérité et le progrès du peuple. Dans ce contexte, la préoccupation et l'importance accordées au secteur de l'emploi, la santé, et l'habitat, fut la plus forte innovation enregistrée durant la décennie, suivie des investissements productifs pour apporter la meilleure des solutions aux problèmes particuliers de la société. Une occupation permanente qui a maintenu le pôle de la stabilité dans une période d'effervescence économique. Concernant justement ces trois secteurs, l'action du gouvernement est, dès lors, présentée comme la réponse à un défi, comme un choix fondamental : maintenir l'espoir. En terme plus concret, cela signifie poursuivre la " réponse " suffisante à la réalisation de ces indispensables besoins des citoyens algériens. Si l'effort consenti jusque-là dans le secteur de l'emploi, la santé et l'habitat et qui reste financièrement à la mesure des possibilités présentes de l'Etat, progresse en valeur et en quantité réelle, il doit aussi marquer la prise de conscience, au sein de la société, de la nécessité de vivre la réalité d'un temps nouveau mais qu'on voit bien son efficacité tant il y a une véritable stratégie qui insuffle un nouvel espoir : "Faire plus et mieux". Il suffit d'identifier et, au besoin, créer des mécanismes autour d'enjeux concrets et de partage de la même vision des choses pour faciliter la conception et la réalisation de projets et d'équipements collectifs qui contribuent à créer un environnement favorable à l'éclosion d'une forte mobilisation sociale et politique à l'échelle nationale. Cette mobilisation est non seulement possible, mais existe bel et bien. Les ingrédients sont réunis pour que la mobilisation socioéconomique devienne elle aussi une réalité de plus en plus tangible.