Par B. Chellali La société algérienne grandit et se consolide. Elle a de l'avenir et elle sera un partenaire digne et valable. Le fait nouveau, et essentiel, est l'émergence de cette bonne volonté du gouvernement à se constituer en moteur essentiel, à la fois de croissance collective et de progrès individuel. En effet, dans une actualité internationale dominée par deux crises économique et financière parallèles, l'Etat et en train de garantir les conditions et de préciser les perspectives. L'opinion semble discerner tranquillement, un problème complexe est en train de trouver ses solutions de fait, peut-être même sans qu'aucune perturbation sur les objectifs arrêtés ne soit enregistrée sur la vitalité du pays ou son économie. Il est permis de mesurer toute cette assurance. Il y a, certes, beaucoup à faire, mais ce qui a été accompli est décisif. La stabilité de la population se poursuit partout. Partout, chaque famille en milieu rural ou urbain retrouve progressivement une maison ou un appartement confortable. Un indice qui prouve que l'Algérie qui vit, et qui vit intensément, a surmonté en une décennie d'immenses difficultés et a rattrapé un certain retard dans son développement. La situation actuelle semble destinée à s'améliorer dans tous les secteurs, mais l'économie, dans sa globalité, doit maintenant faire face à des problèmes classiques. Dans ce contexte, le plus réconfortant, est que les pouvoirs publics sont là pour exercer une tension créatrice à la recherche de nouvelles formes de développement et bien-être, essentiellement par le truchement d'interventions diversifiées suivant les types de problèmes à résoudre pour compléter les différents volets de la politique, du point de vue de l'approche et de la problématique générale de la composante du développement économique et social. La balle est désormais dans le camp de la société civile qui devra s'associer davantage à l'effort de développement, l'amorce du rattrapage des grands retards d'infrastructures économiques, sociales et culturelles, étant désormais la principale diffusion du plan quinquennal et des autres programmes de relance qui y seront greffés. A ce titre, et afin de garantir la synergie des interventions et un meilleur impact de complémentarité, la société civile devra renforcer ses capacités d'organisation pour avoir un meilleur impact sur le terrain.