Par B. Chellali Encore une fois, le peuple algérien a saisi l'occasion propice des fêtes de l'Aïd pour prolonger son enthousiasme, pour se parler, se réconcilier, se faire pardonner et oublier. Un acte spirituel qui fait partie de la culture de tous et qui, faut-il le rappeler, a été enclenché quelques jours avant cette grande fête religieuse, l'événement "extraordinaire" créé par la sélection nationale de football en assurant son passage vers l'Afrique du Sud, et a plongé tous les Algériens et toutes les Algériennes dans l'exploration des meilleures pratiques de cette grande communion. Tout observateur attentif aura ressenti ces derniers jours, avec une intensité profonde que le peuple algérien a fait preuve du partage de sa certitude pour avoir confiance en l'avenir et pour prier ensemble pour cette espérance à bannir la division et les rancœurs. Ces deux événements, qualification au Mondial 2010 et célébration de l'Aïd El Kebir pour perpétuer le geste d'Ibrahim, ont révélé le sens de l'entente, la solidarité et l'entraide entre tous les Algériens ainsi que leur symbiose historique avec le président Abdelaziz Bouteflika, artisan de toutes ces raisons profondes de rassemblement, de bonheur et de prospérité. Une sereine audace à l'épreuve de tout et dont l'intelligence et l'imagination sont dès lors deux "chaînes" aux nombreux chapelets reposant sur la promotion sociale, économique et culturelle et où les libertés fondamentales sont garanties pour tous. La réconciliation nationale est claire à ce propos, nul ne s'arroge le droit de "chosifier" l'autre ou de l'exclure. L'essentiel et de consacrer pour tous un développement fondé sur le travail, la liberté et la solidarité. La nation algérienne a bien choisi de se réhabiliter et de se faire respecter, sachant au passage qu'en cette période de turbulences économiques, financières et d'ajustement structurel au niveau mondial, le navire Algérie est entre de très bonnes mains. Une réalité concrète et un engagement émis pour que le pays soit au cœur du développement, au cœur de la croissance économique et du partage des biens. Encore faut-il que chacun sache répandre son engagement, sa volonté, son comportement et son épanouissement individuel et collectif comme étant la maîtrise des ressources et des techniques permettant la santé de tous, dans tous les domaines et tous les secteurs. Il y a donc, a priori, une très forte possibilité à faire rencontrer dans le même "sillon " la solidarité avec les valeurs morales de notre religion. A cet endroit reposent et l'existence de l'homme et sa responsabilité. La morale pour tous est subordonnée à ces conduites et à un ensemble de règles, de principes et de valeurs susceptibles d'être considérées comme s'imposant catégoriquement à travers deux sortes de compétences, une capacité de discernement, savoir distinguer le bien du mal et une capacité d'autocontrôle, effort, courage et discipline. Dieu, le Tout-Puissant, ordonne aux gens d'être digne, modestes, loyaux, aimables, fidèles, matures et d'agir correctement. Tout croyant est donc obligé d'appliquer ces principes supérieurs qu'Allah a décrétés. Cela explique, qu'aujourd'hui les Algériens vivent dans une communauté de croyance où cette éthique divine est scrupuleusement mise en valeur pour ne pas être affectée par cette "culture" dégénérée afin d'appliquer les valeurs morales du Coran. A présent, il s'agit d'atteindre une véritable paix intérieur pour connaître le bonheur. La raison pour laquelle l'Etat aboutit dans cette voie afin de placer ce bonheur aux meilleurs endroits et pour toute la société. Un effort certain, mené partout en Algérie et qui renouvelle, sans l'épuiser, un sujet d'un puissant intérêt ouvrant vers des faits et des actes concrets. Une alliance du bien qui pénètre le désir de comprendre et d'expliquer à tous les Algériens que les déterminations de la société où ils vivent jouent un rôle primordial.