Les discussions autour des conventions de branches au sein de la SNVI débuteront cette semaine. La première réunion aura lieu ce mercredi. Une réunion qui intervient suite à l'accord trouvé entre la direction de la société et le syndicat qui revendiquait, via son mouvement de grève, des augmentations de salaires. Pour le P-DG de la SNVI, invité hier de l'émission " Evénement à la une " de la radio Chaîne III, l'activité a repris son cours normal et que la société n'a pas subi de conséquences négatives. La raison est simple, selon Mokhtar Chahboub, qui expliquera que la grève a été enclenchée au début du mois de janvier ou " la production n'est pas importante car c'est le mois des inventaires ". Il reconnaît au passage que des " indices étaient visibles dés le mois de décembre après la réunion de la tripartite où les travailleurs ont commencé à manifester leur mécontentement par rapport aux dossiers du SNMG et le départ à la retraite anticipée ". Néanmoins, pour Mokhtar Chahboub, les salaires actuels des travailleurs de la SNVI, " se situent dans la norme, telle que ceux des entreprises des travaux publics notamment, mais l'élément déclencheur de la grève était le SNMG qui n'a pas inclus les travailleurs de la société". Les augmentations salariales, qui pourraient voir le jour après la fin des négociations sur les conventions de branches, " n'affecteront pas la trésorerie de la société, au contraire, elles seront soutenues par les résultats qui seront réalisés ". La SNVI compte, d'ailleurs, sur les commandes publiques pour augmenter son chiffre d'affaires jusqu'à " 28 milliards de dinars ". Pour la production, Mokhtar Chahboub a annoncé le montant de " 24 milliards de dinars qui seront déboursés ". Dans ce registre, le P-DG de la SNVI a tenu à lever un équivoque, selon lequel la société ne vit que grâce aux commandes publiques. " Nous avons beaucoup de commandes émanant du privé mais nous ne pouvons les satisfaire dans les délais, c'est pourquoi ils se rabattent sur les produits importés ". La SNVI, poursuit-il, a préféré se concentrer et se spécialiser dans le "haut de gamme militaire". Interrogé sur le projet de fabrication de voitures en Algérie, Mokhtar Chahboub, a affirmé que les négociations sont toujours en cours avec des constructeurs étrangers tout en mettant l'accent sur la qualité. Il souligne que les moyens humains et matériels existent, notamment pour ce qui est de la sous-traitance pourvu qu'on " s'y intéresse plus ". Il annonce, à cet effet, la date de " 2011 qui verra la première voiture algérienne sortir de l'usine, en partenariat avec un constructeur étranger".