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La contestation ne faiblit pas
Moyen-Orient
Publié dans Le Maghreb le 20 - 02 - 2011

Les manifestations ont repris hier au Bahreïn et à Djibouti. La
répression
sanglante des
derniers jours aurait fait plus de 80 morts en Libye et une dizaine au Yémen, où un
étudiant a été tué hier matin, par des partisans du
président.
Au Bahrein, l'armée, qui était déployée dans la capitale Manama depuis jeudi en réponse à une manifestation contre le régime, s'est retirée du centre névralgique, la place de la perle, samedi. C'était l'une des conditions exigées par l'opposition pour l'ouverture du dialogue proposé vendredi soir par le prince héritier. L'autre exigence est la démission du gouvernement actuel. Les manifestants qui commençaient à affluer vers la place centrale aussitôt les militaires partis ont toutefois été dispersés à coups de gaz lacrymogènes par la police. La veille au soir, l'armée avait tiré sur des manifestants à Manama, faisant des dizaines de blessés parmi les opposants au régime. La répression de leur mouvement a fait six morts en moins d'une semaine, et au moins 95 blessés, selon un responsable de l'opposition chiite, Abdel Jalil Khalim Ibrahim. Au Yémen, un étudiant a été tué par balle et cinq autres ont été blessés dans des heurts samedi avec des partisans du régime autour de l'Université de Sanaa. Ce décès porte à plus de dix le nombre de morts dans le pays depuis le début de la contestation contre le régime du président Ali Abdallah Saleh, il y a neuf jours. Lors des heurts samedi matin, les partisans du régime ont tenté d'entrer de force dans l'enceinte du campus, d'où partent régulièrement les défilés contre le président Saleh. Certains ont tiré à balles réelles sur les étudiants qui leur bloquaient l'accès.
Les manifestants avaient défilé de l'Université au ministère de la Justice, en scandant "le peuple veut la chute du régime". Des policiers des unités anti-émeutes, appuyés par des éléments en civil, ont ensuite attaqué les manifestants. A Aden, des habitants ont déclaré que les forces de sécurité, après 10 jours de manifestations, ont déserté les rues de la ville portuaire. Des groupes d'hommes ont attaqué, pillé et brûlé des bâtiments officiels, sans intervention de la police ou de l'armée, selon des témoins. Vendredi, à Taez, au sud de la capitale, deux personnes ont été tuées et 27 autres blessées lorsque des inconnus ont lancé une grenade sur des milliers de manifestants. La répression des manifestations est encore plus violente à Aden, grande ville du sud du pays, où neuf personnes ont été tuées depuis mercredi. Le président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a tenté sans succès de désamorcer la contestation en promettant dès le 3 février, en pleine crise égyptienne, de ne pas briguer un nouveau mandat en 2013 et de ne pas se faire succéder par son fils. En Libye, le bilan des émeutes des quatre derniers jours en Libye dépasse les 80 morts, selon Human Rights Watch (HRW). L'ONG, qui se base sur des sources médicales et des témoins, affirme 35 personnes sont décédées vendredi, la plupart "tuées par des balles réelles tirées par les forces de sécurité". Quarante-neuf autre personnes auraient été tuées jeudi. Le mouvement contre Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, semble se transformer en véritable insurrection dans l'est du pays. Pour tenter de limiter les appels à la mobilisation, l'accès à internet à été coupé dans la nuit. Malgré les mises en garde des pro-Khadafi, des milliers de personnes se sont rendues vendredi aux obsèques des treize manifestants tués la veille à Benghazi, au nord-est du pays. Après ces funérailles, les manifestations ont repris dans la ville. Des troubles ont également eu lieu à Djibouti où des affrontements ont repris samedi matin dans une banlieue populaire entre forces de l'ordre et partisans de l'opposition qui réclament la fin du régime du président Ismaël Omar Guelleh. La situation dans la capitale elle-même, quadrillée par les forces de l'ordre, restait cependant calme en fin de matinée. Les violences avaient éclaté vendredi soir à l'issue d'un rassemblement de plusieurs milliers de partisans de l'opposition exigeant le départ du président Guelleh, et revendiquant l'exemple des révolutions égyptienne et tunisienne. Aucun bilan de ces affrontements n'était pour l'instant disponible, de source officielle ou indépendante. Notons que la Russie s'est dit préoccupée par l'aggravation de la situation au Moyen-Orient et a vivement recommandé que tous les problèmes sur place soient résolus de manière pacifique et débarassée de toute pression extérieure. "Nous réitérons notre position de principe sur la non- ingérence de l'extérieur dans le processus politique de la région. La pression extérieure, l'application des modèles " réformateurs " loin de la spécificité du pays arabe, ne pourrait qu'alourdir l'atmosphère et à entraver l'entente civile sur place," a indiqué le porte-parole du ministère russe des Affaires étrgagères Alexander Loukashevich.
Le porte-parole a également averti que "le prolongement de la situation pourrait ouvrir la porte aux éléments destructeurs ayant des objectifs contraires aux aspirations du peuple ".


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