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Le malheur des uns …
Publié dans Le Maghreb le 04 - 07 - 2011


Les députés ont voté pour les importateurs de fripes, contre les investisseurs nationaux, pour le pouvoir d'achat des populations. Un nombre important de consommateurs algériens s'habillent chez les marchands de fripes. Les prix y sont convenables, la qualité relativement bonne. La fripe concurrence les producteurs nationaux et même la Chine. Quelle alternative au libéralisme ? Comment concilier la défense de la concurrence et la politique de développement des industries nationales du textile ainsi que de leur préservation ? Les parlementaires n'axent pas leurs positions sur la nature du cap que devrait maintenir notre économie, alors même que les populations les attendent sur leurs propositions d'améliorer leurs conditions de vie. ça a toujours été une campagne électorale bien évidemment ratée avec le sentiment que c'est une fatalité qu'il n'y a rien à faire pour l'économie du pays et que les pays développés continueront à se développer pendant que les pays en développement seront toujours appelés pudiquement " en voie de développement ". Y aurait-il une solidarité à attendre des pays développés ? Lorsque les pays développés et les pays non développés se proposent d'entrer ensemble dans une zone de libre-échange, la question se pose réellement de savoir dans quel sens vont circuler les marchandises et dans quel sens vont circuler les capitaux, tandis que le travail est interdit de circulation, du moins d'un sens vers l'autre. Le combat est inégal, les vainqueurs et les vaincus sont connus d'avance. Il n'y a même pas de suspens en la matière. Les pays développés n'évoquent pas ce genre de différences pour leur trouver des compensations. L'impression générale qui domine est que les pays performants nous recommandent de suivre leur modèle de gestion, d'appliquer les mêmes critères de conduite de l'économie comme si, par miracle, toutes les différences vont s'estomper d'elles même. Pour ce qui concerne l'Algérie, quand bien même qu'il est fait le constat selon lequel nous n'allons pas de sitôt bénéficier de l'entrée dans l'économie de marché, que le développement dorénavant allait être attendu de nos entreprises publiques plus particulièrement et du secteur privé accessoirement, que celui-ci allait être financé par la dépense publique, il n'en demeure pas moins que ne s'annonce pas une volonté de se retirer du modèle libéraliste de l'économie, du fait même que ne se présente pas une alternative à ce dernier. Et pourtant, partout dans le monde, plus particulièrement dans les pays riches, le sauvetage des banques privées par l'argent public , aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis, s'apparente à une prise de capital et même à une nationalisation de celles-ci, puisque dorénavant, les Etats seront plus impliquées dans ces banques. Pour ce qui nous concerne, les mesures que commande l'entrée dans l'économie de marché ont toutes pratiquement été mises en œuvre et malgré que les dividendes n'en soient pas apparents, certainement que cela ne remettra pas en cause les orientations politico économiques prises, à savoir que nous demeurons toujours avec la volonté de nous inscrire dans la cadre de la mondialisation, une mondialisation qui nous a été imposée. Cette mise en œuvre serait-elle de celles qui nous permettraient réellement de nous mettre au niveau des puissances économiques et d'abord, aurait-elle déjà commencé si les entrepreneurs, ou le Forum des chefs d'entreprise avaient été associés à la conclusion de cet accord, puisque seuls les opérateurs et non les fonctionnaires savent où en sont nos capacités à exporter ou à produire en substitution aux importations? elles s'exprimeraient par la moindre quantité de travail à mobiliser et le plus de capital, ce qui reviendrait à dire que les besoins en main-d'œuvre sont moins importants. Et pourtant, dans les deux camps, il y un réel problème de chômage. Entre les pays en développement et les pays déjà développés, les différences s'exprimeraient par le fait que la technologie est disponible et maîtrisée d'un côté, et par le niveau très faible de modernité industrielle d'un autre côté. Or, pour ce qui concerne la mise à niveau, celle-ci est graduelle, ne peut pas être instantanée, et devrait impérativement produire tous les effets qui peuvent en être attendus avant l'entrée de notre pays dans l'OMC ce qui parait bien impossible à réaliser, avec donc le risque à peu près certain, d'un effondrement de notre industrie, quand bien même il y aurait une nouvelle stratégie industrielle qui ne pourra pas produire ce qui est attendu d'elle avant bien longtemps, encore faudrait-il que celle-ci soit soutenue par l'ensemble des membres du gouvernement et encore faudrait-il un vrai pacte social, une stabilité sur le front social, et un pacte de croissance.

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