Une table ronde, consacrée à la portée et à l'impact des aménagements apportés aux textes fondamentaux régissant l'activité nationale a été organisée, hier, au centre de presse d'El Moudjahid. Cette rencontre a regroupé autour de la table du débat des juristes et représentants du mouvement associatif. Les intervenants sont interrogés sur l'application de ces textes et sur l'influence de ces derniers sur le quotidien de la population. Actuellement, la législation algérienne passe par une vaste phase de mutation et de réforme dans les réglementations. Ces changement touchent la majorités des secteurs d'activité, notamment dans les domaines de la construction, de l'économie, social, de la santé, ainsi que la lutte contre les crimes organisés. Le sujet pour lequel les invités ont consacré plus de temps lors du débat concerne le code de la famille et les multiples changements apportés. Les grandes lignes de ces changements sont, entre autres, la réforme concernant l'âge du mariage, le certificat médicale ; sur ce dernier point les intervenants ont précisé que ce certificat ne veux en aucun cas faire allusion au certificat de virginité demandé dans certaine communs. Une intervenante a précisé qu'“ il est, actuellement, nécessaire et urgent que le ministère de l'Intérieur intervienne pour affirmer que ce certificat n'est pas obligatoire et qu'il n'est même pas demandé”. Les autres changements concernent le divorce, la garde des enfants dont la tutelle revient désormais à la femme, et enfin le consentement et le contrat du mariage.