Le ministre des Affaires étrangères iranien, Ali Akbar Salehi, a réaffirmehier, que l'Iran n'aspire pas à fabriquer une arme nucléaire et poursuit toujours le développement de son programme nucléaire pacifique entamé depuis dix ans. La position de l'Iran est claire (...) nous n'aspirons pas à fabriquer des armes nucléaires. Si nous voulions ça, nous l'aurions annoncé publiquement et clairement", a déclaré M. Salehi à l'issue d'une rencontre avec son homologue arménien Edward Nalbandian. M. Salehi, cité par l'agence de presse Mehr, a ajouté que les pays occidentaux n'"ont pas de preuves palpables sur l'intention de Téhéran de vouloir développer des armes et des ogives nucléaires". "La pression exercée sur l'Iran est caractérisée par l'un aspect politique", a-t-il déclaré, soulignant que "l'Agence internationale de l'Energie nucléaire (AIEA) est la seule qui est habilitée à inspecter les programmes nucléaires mais elle n'est pas autorisée à interférer dans les autres affaires hors des questions nucléaires". "Le ministre iranien représente Téhéran au sein de l'AIEA parce qu'il sait très bien ce qui se passe au sein de cette agence à propos du programme nucléaire iranien", a indiqué l'agence Mehr. Le président Medvedev dénonce les menaces militaires contre Téhéran Le président russe Dmitri Medvedev a dénoncé lors de sa visite hier, à Berlin, les menaces militaires proférées par Israël à l'égard de l'Iran en raison de son programme nucléaire. "Il faut que les parties prenantes reviennent au calme et il faut éviter les menaces et ce type de commentaires belliqueux", a déclaré M. Medvedev lors d'un point de presse commun avec le président allemand, Christian Wulff. "Tout cela pourrait conduire à un conflit très important et ce serait une catastrophe pour le Moyen-Orient", a averti le président russe. Le président russe s'exprimait ainsi après que le président israélien Shimon Peres eut indiqué dimanche dernier, que "la possibilité d'une attaque militaire contre l'Iran était plus proche qu'une option diplomatique L'AIEA doit se montrer "juste" et "objective" selon Pékin La Chine a demandé hier, à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de faire preuve de "justesse" et d'"objectivité" dans le rapport qu'elle s'apprête à publier aujourd'hui, sur le programme nucléaire iranien. L'AIEA doit se montrer "juste et objective", a déclaré, Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Le porte-parole, a par ailleurs, demandé à la partie iranienne de coopérer "sérieusement" avec l'Agence dans la publication de son nouveau rapport. Téhéran doit "faire preuve de souplesse et de sincérité et s'impliquer dans une coopération sérieuse avec l'agence", a dit M.Hong Lei. Opposée aux menaces d'usage de la force contre l'Iran, Pékin préconise de résoudre le problème du nucléaire iranien par "le dialogue et la coopération". "Il est impératif d'éviter de nouveaux troubles dans la situation sécuritaire du Moyen Orient", a déclaré M. Hong. Les Occidentaux, à leur tente les Etats-Unis, accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil. Mais Téhéranrejette ces accusations, insistant sur le caractère purement civil et pacifique de ses activités d'enrichissement d'uranium.