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Nucléaire : Arrivée en Iran du chef des inspecteurs de l'AIEA
Publié dans Le Maghreb le 31 - 01 - 2012

Une délégation d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), conduite par son chef, est arrivée tôt, avant-hier matin, en Iran pour une mission destinée à régler ce que l'AIEA appelle des questions en suspens sur le programme nucléaire iranien, a annoncé la presse officielle. Au cours de son séjour de trois jours en Iran, le chef des inspecteurs de l'AIEA, le Belge Herman Nackaerts, doit s'entretenir avec des responsables iraniens, a précisé IRNA. La délégation comprend notamment le numéro 2 de l'AIEA Rafael Grossi, a indiqué l'agence iranienne ajoutant que les inspecteurs visiteront probablement le site de Fardo (sud-ouest) où se trouve la seconde usine d'enrichissement d'uranium d'Iran.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait annoncé le 9 janvier que l'Iran avait commencé la production controversée d'uranium enrichi à 20% sur son site de Fordo, enfoui sous une montagne et difficile à attaquer. L'uranium enrichi à moins de 20% est utilisé uniquement à des fins civiles mais si l'enrichissement est poussé à plus de 90%, il peut servir à fabriquer l'arme atomique.
L'agence IRNA n'a pas fourni d'autres détails sur la délégation, mais des diplomates à Vienne ont indiqué que la directrice des affaires juridiques de l'agence, l'Américaine Peri Lynne Johnson, devait faire partie du groupe.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, actuellement à Addis Abeba pour le sommet de l'Union africaine, s'est déclaré optimiste sur la venue de la délégation de l'AIEA, a indiqué, avant-hier, la presse.
Nous avons toujours eu une large et étroite collaboration avec l'agence et nous avons toujours maintenu la transparence comme l'un de nos principes de travail avec l'agence, a-t-il déclaré. La visite de la délégation de l'AIEA survient alors que cette dernière avait évoqué dans un rapport en novembre 2011 une possible dimension militaire du programme nucléaire iranien. La publication de ce rapport avait entraîné une augmentation de la pression des Etats-Unis et de l'UE sur l'Iran. Les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran a toujours nié. De son côté, le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a dit espérer vendredi que l'Iran adopte une approche constructive, alors que les efforts précédents de l'Agence s'étaient heurtés à un manque de coopération. L'Iran, qui a réaffirmé le caractère exclusivement pacifique de son programme nucléaire, est déjà l'objet de quatre sanctions des Nations unies.
Le débat sur l'interdiction de la vente de pétrole à l'Europe reporté
Le Parlement iranien ne devrait pas discuter dans l'immédiat d'une éventuelle interdiction de la vente de pétrole à l'Europe, a déclaré, avant-hier, le porte-parole de la commission de l'Energie du Majlis, Emad Hosseini.
Aucune loi interdisant la vente de pétrole à l'Europe, n'a encore été préparée ni présentée au Parlement, pour l'instant il ne s'agit que d'une idée de certains députés qui entendent la mener jusqu'à son terme, a expliqué M. Hosseini cité par la presse. Cette initiative devra d'abord passer devant la commission de l'Energie et examinée d'un point de vue technique et en tenant compte des contrats en cours et des intérêts de l'Iran, a-t-il précisé.
Plusieurs députés avaient annoncé la semaine dernière qu'ils présenteraient au Majlis une proposition de loi visant à interdire l'exportation de pétrole vers l'Europe, en réponse à l'embargo décidé par l'Union européenne contre Téhéran. Les discussions actuelles pourraient aboutir à l'élaboration d'un projet de loi d'ici à mercredi, a estimé M. Hosseini. Les pays de l'Union européenne se sont mis d'accord le 23 janvier pour imposer un embargo pétrolier graduel sans précédent contre l'Iran ainsi que pour sanctionner sa banque centrale afin d'assécher le financement de son programme nucléaire controversé. La loi envisagée par le Majlis obligera le gouvernement à stopper la vente de pétrole aux Européens avant qu'ils n'appliquent leurs sanctions, afin de ne pas leur laisser la maîtrise du calendrier, avait expliqué M. Hosseini la semaine dernière. Les nouveaux contrats pétroliers avec l'Iran ont été interdits par l'UE avec effet immédiat, mais les pays les plus dépendants ont jusqu'au 1er juillet pour annuler les contrats existants afin de trouver d'autres fournisseurs. Téhéran est prêt à arrêter immédiatement ses ventes de pétrole à l'Europe car il peut compter sur d'autres clients ailleurs dans le monde, a affirmé, avant-hier, Ahmad Qalebani, directeur générale de la Compagnie nationale iranienne du pétrole (NIOC).
La NIOC a fait un travail de marketing depuis longtemps pour vendre son pétrole à des pays non européens, et compte tenu de la qualité du pétrole iranien, nous n'aurons pas de problème pour le vendre, a ajouté M. Qalebani, cité, avant-hier, par l'agence du ministère du pétrole Shana.
Le patron de la NIOC a aussi lancé un avertissement voilé aux compagnies pétrolières européennes, qui vont devoir soit garder des relations à long terme (avec l'Iran), soit cesser immédiatement d'acheter du pétrole iranien.
L'Allemagne recommande la prudence sur les sanctions européennes contre l'Iran
L'Allemagne a appelé, avant-hier, à la prudence devant une escalade possible des tensions après des sanctions de l'Union européenne contre l'Iran pour convaincre ce pays d'abandonner son programme nucléaire et la menace iranienne de couper ses exportations de pétrole vers l'Europe. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, interrogé par le journal Welt am Sonntag a souligné que les sanctions européennes pourraient pousser l'Iran à interdire les exportations de pétrole vers l'Europe, en réponse à l'embargo décidé par l'Union européenne contre Téhéran. En Iran, nous observons une regrettable et dangereuse escalade des discours, a-t-il dit. Les dirigeants iraniens doivent finalement comprendre qu'ils ont les clefs en main pour réduire les tensions, ajoute-t-il. M. Westerwelle estime que l'UE ne devrait pas menacer pour amener l'Iran à abandonner ses recherches sur un programme d'acquisition de l'arme nucléaire. Nous devrons trouver en Europe les moyens de compenser les éventuels arrêts de vente de pétrole, relève-t-il. Si la loi est votée, les pays qui ont pris le pétrole iranien comme cible n'en recevront plus une goutte, avait expliqué la semaine dernière un membre de la commission de l'Energie, Nasser Soudani.


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