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Le satisfecit de la Banque mondiale
Gouvernance et lutte contre la corruption en Algérie
Publié dans Le Maghreb le 12 - 07 - 2007

L'Institut de la Banque mondiale et la vice-présidence de la Banque mondiale en charge de l'économie et du développement ont publié, hier, un rapport sur les problèmes de gouvernance et les indicateurs de gouvernance dans le monde, pour la période allant de 1996 à 2006. Ledit rapport, dont nous avons eu une copie, montre qu'un certain nombre de pays, y compris en Afrique, font des progrès en matière d'amélioration de la gouvernance et de lutte contre la corruption. Ce constat est encourageant, car la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont essentielles pour une croissance durable et la réduction de la pauvreté. Ainsi, Daniel Kaufmann, coauteur du rapport et directeur du programme gouvernance mondiale à l'Institut de la Banque mondiale "note avec intérêt qu'un nombre important de pays y compris en Afrique, montre qu'il est possible de faire des progrès significatifs en matière de gouvernance en un temps relativement court". Cette amélioration de la gouvernance est essentielle pour assurer l'efficacité de l'aide et une croissance à long terme.
La corruption à l'échelle internationale est estimée à environ 1 000 milliards de dollars américains, et le fardeau de la corruption pèse énormément sur le milliard de personnes au bas de l'échelle qui vit dans une extrême pauvreté.
Pour ce qui est de l'Algérie le rapport note que notre pays a connu depuis 2002 de grandes avancées au vu des indicateurs de gouvernance. Et met l'accent sur le fait que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a tout récemment exprimé son ferme engagement à lutter contre la corruption et à améliorer la bonne gouvernance lors de la récente présentation du rapport de l'Algérie d'évaluation par les pairs dans le cadre du MAEP à Accra.
Par ailleurs, l'Algérie est le premier pays de la région Maghreb-Moyen-Orient à avoir entamé avec l'institut de la Banque mondiale une collaboration fructueuse en matière de diagnostic de la gouvernance, collaboration lancée par deux conférences sur la mesure de la gouvernance au cours du premier semestre 2007.
Une première conférence a vu la participation de M. Daniel Kaufmann, directeur des programmes globaux à l'institut de la Banque mondiale et spécialiste des indicateurs globaux sur la gouvernance, en février dernier en collaboration avec le Conseil national économique et social (Cnes) avec lequel un mémorandum d'entente a été signé.
En matière de benchmark mondial et de comparaison à travers le temps pour l'Algérie, basé sur les indicateurs globaux de gouvernance, les auteurs du rapport constatent qu'il n'y a pas de changements statistiques majeurs entre 2005 et 2006, et ce, en raison de la courte période que cela représente.
Néanmoins, et pour les sept dernières années, l'Algérie a connu des améliorations nettes et régulières dans les six dimensions mesurées par ces indicateurs. Par exemple, en matière de "stabilité politique et l'absence de la violence", les progrès sont substantiels et statistiquement importants avec un niveau de 90% d'intervalle de confiance entre 2002 et 2006.
Les progrès enregistrés dans les dimensions "qualité réglementaire et règle de droit" sont relativement moins importants par rapport aux progrès réalisés dans les autres dimensions, suggérant les défis à venir pour l'Algérie. Ce rapport établi par Daniel Kaufmann Aazt Kraay et Massimo Mastruzzi de la Banque mondiale, se base sur des recherches menées au cours de la dernière décennie, et ce, sur l'importance de la gouvernance et son impact sur le développement. Car il s'avère que la bonne gouvernance est également importante pour d'autres aspects du développement humain tels que la mortalité infantile, l'analphabétisme et les inégalités. Les auteurs du rapport ont constaté qu'elle accroît considérablement l'efficacité de l'aide au développement en général, et des projets financés par la Banque mondiale en particulier. D'après John Githongo, ancien secrétaire permanent pour la gouvernance et l'éthique au cabinet du président du Kenya, " les indicateurs de gouvernance mettent fin à la thèse éculée selon laquelle ces problèmes ne peuvent être mesurés de manière approfondie et les leçons que l'on pourrait en tirer ne peuvent être utilisées à bon escient par les gouvernements, la communauté des partenaires au développement, la société civile et les médias ". Ces indicateurs couvrent 213 pays et territoires et sont basés sur 33 sources de données différentes pour saisir les points de vue de dizaine de milliers de personnes interrogées dans le monde entier au cours de l'enquête et de milliers d'experts des secteurs privé, public et des ONG.
Entre 1998 et 2006, le Kenya, le Niger et la Sierra Leone ont montré des améliorations notables sur la dimension voix citoyenne et responsabilité, alors que l'Algérie et le Libéria renforçaient leur Etat de droit. Des pays tels que l'Algérie, l'Angola, la Libye, le Rwanda et la Sierra Leone ont enregistré des avancées en matière de stabilité politique et la Tanzanie a amélioré ses performances dans le domaine de la lutte contre la corruption. Toutefois, le rapport montre aussi que d'autres pays africains continuent de faire face à d'énormes problèmes de gouvernance et de développement. Plus d'une dizaine de pays en développement dont la Slovénie, le Chili, le Bostwana, l'Estonie, l'Uruguay, la République tchèque, la Lettonie, la Lituanie et le Costa Rica, ont enregistré des notes plus élevées dans des aspects clés de la gouvernance que des pays industrialisés tels que la Grèce ou l'Italie.
Dix années de recherche ont montré que l'amélioration des conditions de vie résulte en grande partie d'une meilleure gouvernance, et non l'inverse. L'amélioration de la gouvernance par un écart type entraîne une baisse de deux tiers de la mortalité infantile et une augmentation à long terme du revenu d'environ 300%.
En somme, une telle amélioration est possible. Là où des réformes sont engagées, la gouvernance peut-être améliorée assez rapidement.


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