Emirates, la compagnie aérienne basée à Dubaï, a fait état, hier, d'un bénéfice net multiplié par deux sur le premier semestre de l'exercice 2012-2013, grâce à une hausse du nombre de passagers transportés et à une baisse des coûts du carburant. L'entreprise publique a dégagé un résultat net de 1,7 milliard de dirhams (346 millions d'euros) sur les six mois au 30 septembre. La compagnie a transporté 18,7 millions de passagers depuis le 1er avril, soit 15,4% de plus qu'il y a un an. "Emirates reste déterminé à croître au niveau mondial malgré la persistance de taux de change fluctuants et des coûts du carburant toujours élevés. Ces derniers ont représenté 39% de nos dépenses, soit deux points de pourcentage de moins qu'il y a un an", déclare le sheikh Ahmed ben Saïd al-Maktoum, P-DG de l'entreprise. Emirates, comme ses concurrentes du Golfe telles que Qatar Airways et Etihad Airways ont connu une forte croissance ces dernières années, compliquant la tâche de compagnies aériennes européennes, qui ont drastiquement baissé leurs coûts afin de faire face à la cherté du kérosène et au ralentissement économique mondial.