La Centrale syndicale UGTA, s'est dit, hier, satisfaite de la signature de l'accord entre le syndicat et Arcelor Mittal intervenu dimanche. Cet accord de dix points, paraphé par le SG adjoint du syndicat de l'entreprise et le vice-président d'Arcelor Mittal en présence de Sidi Said Abdelmadjid, SG de l'UGTA, est perçu par M Rachid Aït Ali, chargé de la communication à l'organisation syndicale, comme la fin de cette crise ouverte au complexe sidérurgique d'El Hadjar depuis plus de 20 jours. " Le dialogue et la négociation ont porté leurs fruits. Concernant justement le départ à la retraite anticipée, l'entreprise s'engage à verser aux travailleurs intéressés un montant de six cent mille dinars (600 000 dinars). Il sera procédé à une évaluation régulière de cette opération ". L'accord en question réhabilite les conditions de travail et met en valeur toutes les garanties pour ne pas porter atteinte à toutes les activités de l'entreprise. La DG devra présenter le projet d'organigramme de la société au comité de participation pour avis au plus tard le 30 septembre 2007. La levée des réserves éventuelles du comité de participation se fera entre le 1er et le 15 octobre 2007 et sera suivie d'une série de réunions avec le syndicat. La mise en œuvre des nouveaux programmes se fera à partir du 10 décembre 2007. Le sous effectif global qui sera dégagé par la mise en œuvre de cet organigramme sera également résorbé par le transfert de la relation de travail vers Arcelor Mittal Annaba du personnel de la sous-traitance utilisé dans le processus continu. La société s'est engagée dans un processus de valorisation de son capital humain. Elle s'est fixé comme objectif, le rajeunissement de ses effectifs, l'élévation du niveau de technicité de son personnel afin de former une relève adaptée aux nouvelles technologies dont la société compte se doter dans le cadre du développement de ses investissements futurs, élever ses performances et assurer par de-là sa pérennité. Elle propose à ceux qui en remplissent les conditions, un avantage exceptionnel de stimulation au départ à la retraite. Après négociations, les deux parties ont convenu de ce qui suit : En plus des avantages prévus par la réglementation interne, gratification de fin de carrière (majoration des salaires des cinq dernières années de travail) et allocation de départ à la retraite jusqu'à 11 mois de salaire, il sera versé au travailleur un montant net de six cent mille dinars (600 000 dinars). Au cours de cette opération, les structures compétentes procèderont à une évaluation régulière de cette opération afin de prévenir tout dépassement quantitatif et qualitatif (savoir-faire) pouvant porter atteinte au bon fonctionnement des activités et de prendre les mesures appropriées et s'il y a lieu arrêter le processus en question et c'est le dispositif déjà existant relatif à la retraite qui prendra son cours normal. Afin de se prémunir de toute déperdition de savoir-faire, le départ du travailleur qui occupe un poste stratégique est subordonné, après consentement de celui-ci, à un préavis minimum de quatre mois, période nécessaire à la préparation et à la formation d'une relève. La société s'engage, par ailleurs et à ne pas recourir aux contrats à durée déterminée au profit des travailleurs retraités. Considérant l'aspect stratégique de la mise en œuvre du processus de polyvalence au niveau des postes qui permettra l'enrichissement des connaissances et l'élargissement du champ d'intervention des travailleurs, et afin de motiver le personnel, il est institué une prime dite de polyvalence. La commission paritaire installée (direction/syndicat) entamera ses travaux le 2 septembre 2007 . Cette commission aura à définir la notion de polyvalence, à repérer les postes concernés et à prévoir les programmes de formation appropriés sur site ou à l'étranger. Un délai de trois mois est accordé pour finaliser ces points. Le recours systématique et régulier aux heures supplémentaires constitue un abus. Ce recours doit être exceptionnel et obéir à une nécessité absolue de service et ne saurait dépasser la durée légale hebdomadaire autorisée (20 %), sauf lorsqu'il s'agit de situations exceptionnelles prévues par la convention collective et pour lesquelles le comité de participation doit être consulté.