Les stocks de pétrole brut ont augmenté la semaine dernière aux Etats-Unis, comme l'avaient anticipé les analystes, selon les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) publiés mercredi. Les réserves de brut ont progressé de 900 000 barils lors de la semaine achevée le 19 avril pour s'établir à 388,6 millions de barils, un chiffre relativement en ligne avec les attentes des experts interrogés par l'agence Dow Jones Newswires qui avaient misé sur une augmentation de 1,2 million de barils. Ces stocks avaient atteint début avril leur plus haut niveau depuis l'été 1990, nourrissant les inquiétudes sur la surabondance d'or noir aux Etats-Unis, mais avaient contre toute attente reculé la semaine suivante. Ils se maintiennent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en hausse de 4,2% par rapport à leur niveau d'il y a un an, a précisé le ministère. Les réserves de produits distillés ont de leur côté augmenté de 100 000 barils à 115,3 millions de barils, soit un peu moins que la hausse de 300 000 barils prévue par les analystes. Ces stocks, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage et qui sont très surveillés par les investisseurs au sortir d'un hiver rigoureux, sont en baisse de 8,5% sur un an et se maintiennent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année. Les réserves d'essence ont, elles, reculé de 3,9 millions de barils à 217,8 millions de barils, alors que les experts avaient misé sur un repli de seulement 400 000 barils. Elles se situent dans la partie haute de la fourchette moyenne en cette période de l'année et restent en hausse, de 2,9%, par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère. Surveillées de près par les courtiers, les réserves de brut à Cushing (Oklahoma), où le pétrole qui sert de référence au WTI s'est accumulé ces derniers mois, ont de nouveau augmenté, de 100 000 barils, à 51,2 millions de barils. Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 1,9 million de barils. Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 18,5 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 0,9% de moins qu'à la même période de l'année dernière. La demande de produits distillés a diminué de 2,6% par rapport à la même période en 2012, et la demande en essence a reculé de 1,7%. Les raffineries américaines ont nettement ralenti la cadence, fonctionnant à 83,5% de leur capacité contre 86,3% la semaine précédente.