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USA La Fed va garder les actifs à son bilan pendant longtemps, selon Dudley
Publié dans Le Maghreb le 29 - 06 - 2013

Un haut responsable de la Banque centrale américaine (Fed) a assuré, avant-hier, que l'institution garderait "pendant longtemps" à son bilan les actifs qu'elle achète actuellement sur les marchés dans le cadre de sa politique monétaire ultra-accommodante.
Dans un discours jeudi à New York, William Dudley, président de l'antenne de New York de la Fed, a déclaré que "la Réserve fédérale devrait garder la plupart des actifs à son bilan pendant longtemps", une mesure qui devrait continuer de peser à la baisse sur les taux d'intérêts.
Un ralentissement de ces achats d'actifs "dépendra de la conjoncture et pas du calendrier", a ajouté M. Dudley, qui est un membre votant du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC).
Depuis le début de l'année, la Fed investit 45 milliards de dollars par mois en bons du Trésor et 40 milliards en titres hypothécaires (MBS), une façon de d'influer sur les taux d'intérêt pour favoriser la reprise.
Le président de la Fed, Ben Bernanke avait indiqué la semaine dernière que si le taux de chômage descendait à 7% dans un contexte de stabilité des prix, la Fed pourrait réduire par étapes ses achats d'actifs dès cette année pour les conclure au milieu de 2014. Un relèvement du taux directeur n'interviendra qu'à partir du moment où le taux de chômage tombera à 6,5%.
Pour M. Dudley, un relèvement du taux directeur, prérogative de la politique monétaire de la Fed, "n'interviendra pas avant longtemps, selon toute vraisemblance".
Prête à continuer les injections
"Non seulement cela va prendre un temps considérable pour que le taux de chômage tombe sous le seuil de 6,5% mais le Comité pourrait encore attendre plus de temps pour relever les taux", a-t-il indiqué. Il a rappelé que la Fed était prête à continuer ses injections de liquidités dans le circuit financier si la reprise n'était pas solide: "Si les conditions du marché de l'emploi et si la croissance de l'économie sont moins favorables que ne le prévoit le FOMC --ce qui est arrivé ces dernières années-- je m'attends à ce que les achats d'actifs continuent à un rythme plus important". Au cours d'une autre intervention à Washington, le gouverneur de la Fed Jerome Powell, également membre votant du FOMC, a estimé que l'efficacité des achats d'actifs pouvait se quantifier par une réduction d'environ 20 points de base du taux de chômage sur trois ans après des achats de 500 milliards de dollars.
"Je pense que les achats d'actifs continuent d'apporter un soutien important à l'activité économique même si c'est peut-être un peu en-dessous" de ce schéma, a affirmé M. Powell.
"Même si les courroies de transmission" entre les achats d'actifs et leur effet sur l'économie "ne fonctionnent pas parfaitement, il est improbable qu'ils n'aient aucun effet", a affirmé ce gouverneur.

La croissance du premier trimestre beaucoup plus lente qu'espéré
L'économie américaine a finalement progressé à un rythme beaucoup plus lent que prévu au premier trimestre, selon la dernière estimation du gouvernement publiée la veille, dont la forte révision en baisse est imputée à une consommation moins dynamique qu'espéré.
Le Produit intérieur brut des Etats-Unis a augmenté de 1,8% au premier trimestre en rythme annualisé, selon la troisième et dernière estimation du gouvernement qui --fait rare, selon les analystes--, a été fortement révisée en baisse, amputant de 0,6 point son estimation précédente (2,4%). "Bon, c'était certainement inattendu et, je crois, rare", admettait Jennifer Lee, de BMO.
"Ces révisions sont d'habitude sans conséquence, pas celle-là", a commenté Chris Low, de FTN Financial. Les chiffres du département du Commerce montrent en effet que la consommation des Américains n'a pas été aussi dynamique qu'anticipé.
Elle n'est plus en hausse que de 2,6% au lieu de 3,4% pour la précédente estimation. La consommation représente deux tiers de l'activité économique aux Etats-Unis. Les dépenses des consommateurs ont été moins fortes que prévu surtout dans les services, et notamment les services de santé. D'autres révisions en baisse ont touché l'investissement non résidentiel, de même que les exportations et les importations.
Cela va retarder la réduction des rachats d'emprunts par la Fed
Paradoxalement, cette annonce que l'économie américaine a commencé l'année à un rythme plus lent que prévu a été accueillie comme une bonne nouvelle par les marchés, la bourse de Wall Street ouvrant en hausse à la suite de la publication de l'indicateur.
"Certains sur les marchés pensent que ce chiffre décevant va retarder la réduction par la Réserve fédérale des achats d'actifs", notait Harm Bandholz, d'UniCredit.
Ben Bernanke, président de la Fed, a indiqué mercredi dernier que la banque centrale américaine pourrait dès cette année réduire ses injections de liquidités dans le circuit financier si l'économie se reprenait bien. Les marchés craignant que ces mesures de soutien se réduisent, les indices boursiers ont été ébranlés toute la semaine dernière.
La Fed dépense en effet 85 milliards de dollars par mois depuis le début de l'année en bons du Trésor notamment pour peser à la baisse sur les taux d'intérêts et favoriser la croissance.
Pour Paul Edelstein, économiste chez IHS, il est vrai que "la question est maintenant de savoir comment la Fed va interpréter ces chiffres". Selon lui, ce dégonflement de la consommation, qui demeure toutefois au rythme soutenu de 2,6%, doit "être vu comme une conséquence des hausses d'impôts".
Le Revenu disponible a chuté
"Si c'est cela, la Fed va peut-être décider d'attendre l'année prochaine avant de réduire ses achats de bons du Trésor", ajoute cet économiste.
Le revenu disponible des Américains, ponctionné par la hausse des cotisations sociales mise en place en début d'année, a chuté encore plus fortement que prévu ce premier trimestre (-8,6% contre -8,4% précédemment estimé).
Pour ces seuls trois premiers mois, le PIB est en outre privé de près d'un point de croissance par la contraction des dépenses fédérales (-8,7% soit -0,68 point de croissance) et de celles des Etats et collectivités locales (-2,1%, -0,25 point de croissance).
Mais ces chiffres du premier trimestre sont déjà du passé, notaient certains analystes, alors que le deuxième trimestre s'achève et que de bons indices ces derniers mois ont montré un rebond du moral des ménages et une vivacité du marché immobilier.
Toutefois, la plupart des économistes prévoient encore une croissance du PIB pour l'ensemble de 2013 sous la barre ou autour de 2%. Bien en deçà de l'optimisme de la Réserve Fédérale qui table sur une hausse du PIB entre 2,3% et 2,6%.

Recul des inscriptions au chômage
Les nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont reculé pendant la troisième semaine de juin conformément aux prévisions des analystes, selon des chiffres publiés, avant-hier, à Washington par le département du Travail.
Le ministère a recensé le dépôt de 346 000 demandes hebdomadaires d'allocations chômage pour la semaine close le 22 juin, en baisse de 2,5% par rapport à la semaine précédente, selon des données corrigées des variations saisonnières.
Les analystes avaient anticipé cette baisse et tablaient sur une décrue des inscriptions hebdomadaires à 345 000, en ligne avec les chiffres officiels.
En moyenne sur un mois, le nombre de nouveaux chômeurs a lui aussi baissé (-0,8%) pour s'établir à 345 750. Sur un an, le recul est bien plus prononcé et s'élève à -9,4%
En mai, le taux de chômage global aux Etats-Unis est remonté de 0,1 point pour s'établir à 7,6%. Selon les projections de la Banque centrale américaine (Fed), il devrait peu à peu décliner pour atteindre entre 7,2% et 7,3% au quatrième trimestre de cette année. La décrue devrait s'accélérer en 2014 avec un chômage échelonné entre 6,5% à 6,8%, selon la Réserve Fédérale.

L'inflation en hausse de 1% en mai sur un an
L'inflation a progressé de 1% aux Etats-Unis en mai sur un an, selon l'indice des prix associés aux dépenses de consommation des ménages (PCE) publié par le département du Commerce à Washington. En avril, l'indice des prix associés aux dépenses de consommation des ménages avait progressé de 0,7%, son plus bas niveau depuis octobre 2009.
Hors alimentation et énergie, l'inflation dite sous-jacente s'établit à 1,1% en mai sur un an comme en avril. Ce niveau de mai et d'avril sont les plus bas depuis mars 2011, a précisé le ministère.
Cette modeste hausse des prix reste inférieure à l'objectif de la banque centrale des Etats-Unis (Fed), qui souhaite une inflation de 2,0% sur un an à moyen terme.
L'indice PCE sert de référence à la Fed pour la conduite de la politique monétaire américaine.

Hausse des revenus des ménages et de la consommation
Les revenus des ménages ont augmenté davantage que les dépenses de consommation en mai aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés par le département du Commerce à Washington.
Les revenus des ménages ont progressé de 0,5% en mai par rapport à avril, un chiffre supérieur aux attentes des analystes, en données corrigées des variations saisonnières. Les dépenses de consommation sont en hausse de 0,3%, un niveau légèrement inférieur aux attentes.
La prévision médiane des analystes tablaient sur des revenus en hausse de 0,2% et des dépenses de consommation en progrès de 0,4%.
Selon les estimations révisées par le ministère, pour avril, les revenus des ménages ont augmenté de 0,1% (contre -0,1% pour la première estimation) tandis que les dépenses ont reculé de 0,3% (contre -0,2%).
En mai, en données réelles, c'est-à-dire compte tenu de la hausse des prix, les revenus disponibles (sans compter les impôts) ont augmenté officiellement de 0,4%, après une hausse de 0,3% en avril.
Les dépenses ont elles aussi légèrement augmenté en données réelles à +0,2% contre une baisse de 0,1% en avril (chiffre révisé).

Les promesses de vente au plus haut depuis fin 2006
Les promesses de vente de logements aux Etats-Unis ont enregistré un fort rebond en mai par rapport au mois d'avril, atteignant leur plus haut niveau depuis fin 2006, selon des chiffres publiés par l'Association nationale des agents immobiliers américaine (NAR).
Elles ont progressé de 6,7% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, indique la NAR dans un communiqué, alors que la prévision des analystes tablait sur un progrès de 1,5%.
L'indicateur de la profession, qui présage des ventes futures, s'est établi à 112,3 points en mai contre 105,2 en avril (chiffre révisé en baisse contre 106). En glissement annuel, les promesses de vente de logements sont en progrès de 12,1% par rapport à mai 2012.
"Même avec des choix limités, il semble que la hausse des signatures de contrats vienne d'acheteurs voulant prendre avantage des conditions de prix abordables avant que les taux d'intérêts sur les crédits immobiliers ne grimpent", a commenté Lawrence Yun.
Sur l'ensemble de 2013, il prévoit une hausse des prix à deux chiffres sur un an, avec un prix médian pour un logement ancien de 195 000 dollars en progrès de 10%, ce qui représenterait la plus forte hausse depuis 2005.
A 112,3, l'indicateur des signatures de promesses de vente "est à son plus haut niveau depuis décembre 2006 où il avait atteint 112,8", précise l'organisation professionnelle.


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