Il est connu depuis longtemps que la planète est entrée dans un cycle de changement climatique qui impliquera le désastre pour l'ensemble des pays, et plus particulièrement les pays les plus vulnérables que sont les pays africains. La prise de conscience des " politiques " sous la pression constante des scientifiques et des mouvements défenseurs de la nature a amené d'abord 36 pays industriels à s'engager dans ce qui est appelé le protocole de Kyoto en fixant pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 5%, et à s'inscrire ensuite dans un programme de réduction progressive. Si l'atmosphère se réchauffe continuellement suite aux émissions de gaz à effet de serre, entraînant la fonte des glaces, cela est dû bien entendu aux activités industrielles polluantes et les USA sont les champions de la pollution. Et pourtant, c'est ce pays qui s'est retiré en 2001 du protocole de Kyoto en raison du fait que celui-ci est contraignant, et on sait que sans l'engagement des Etats-Unis à s'impliquer de façon militante dans la mise en œuvre du protocole de Kyoto, non seulement les industries américaines continueront à " ronger " la couche d'ozone, mais cela risquera en plus d'amener les pays signataires à se désengager, ce qui mènera vers une catastrophe certaine. La validité du protocole de Kyoto prendra fin en 2012, ce qui montre l'intérêt de réussir les travaux actuels menés sous les auspices Onusiens afin de donner un prolongement à celui-ci au-delà de cette échéance. Parmi toutes les mesures préconisées par le secrétaire général de l'Onu, il y a la question du financement des technologies adaptées aux conséquences du changement climatique et au développement des technologies à adapter à la lutte contre le réchauffement climatique. Il n'y a cependant pas que les technologies à adapter, il y a aussi à contribuer à aider financièrement les pays les plus vulnérables, tels les pays africains, qui ne doivent pas payer les préjudices qui leur sont causés du fait des implications du réchauffement climatique et dont il ne sont pas responsables. Trop longtemps, les puissances industrielles ont fonctionné "à plein tube" avec leurs industries polluantes tout en sachant les torts causés aux pays en développement. Il se trouve encore que ce sont les puissances polluantes qui vont bénéficier des commandes de l'adaptation des technologies en place aux conséquences du changement climatique dont elles sont responsables et qui auront également à créer les technologies adaptées à la lutte contre le réchauffement climatique.