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La responsabilité du pétrole est souvent exagérée, selon M. Sarkis
Croissance mondiale
Publié dans Le Maghreb le 01 - 10 - 2007


La responsabilité du pétrole dans l'inflation mondiale a souvent été très exagérée, estime l'économiste Nicolas Sarkis, président du Centre arabe d'études pétrolières (CAEP) basé à Paris. Dans l'éditorial de la revue “Pétrole et gaz arabes” à paraître aujourd'hui, M. Sarkis souligne que “ce qui se passe depuis quatre ans est diamétralement opposé au mythe qui est entretenu au sujet de l'impact du pétrole sur l'économie mondiale et qui, bien souvent, brouille tout débat serein sur les causes et les conséquences des variations des prix du pétrole”. Citant “les taux de croissance du PIB qui, au lieu de se ralentir comme on pouvait le craindre, ont plus que doublé entre 2001 et 2007”, il relèvera que “malgré la nouvelle flambée des prix du pétrole les principaux indicateurs économiques ont été très positifs. Il a souligné que “tout aussi positif dans ce contexte de forte croissance est le contrôle de l'inflation”, précisant que “dans les pays industrialisés importateurs de pétrole, l'accroissement des prix à la consommation s'est limité à 2,3% en 2005 et 2006, et il est prévu qu'il tomberait à 2 ou 2,1% en 2007-2008”. “L'analyse sur une longue période des statistiques annuelles publiées par le FMI ne permet pas de dégager une corrélation mécanique entre l'évolution des prix du pétrole, d'une part, et l'inflation ou la croissance économique, d'autre part”, précise M. Sarkis. “Ainsi, au cours de la période 1986-1999, quand les prix du pétrole OPEP étaient restés en dessous de 20 dollars le baril, l'accroissement mondial moyen des prix à la consommation a été de loin supérieur à ce que l'on constate depuis le début de cette décennie, à savoir une forte hausse des prix de l'énergie”, a-t-il noté. “Non moins remarquables sont, au cours d'une même année, les différentiels, parfois considérables, entre les taux de croissance et d'inflation dans des pays qui sont tous plus ou moins dépendants des importations pour couvrir leurs besoins énergétiques”, a ajouté l'économiste. Il a toutefois estimé que “tout ceci ne signifie évidemment pas que l'évolution de l'économie mondiale est complètement décorrélée des variations des prix du pétrole”. Selon lui, “l'appréciation objective de l'impact des prix du pétrole sur les prix à la consommation nécessite la prise en compte des taxes prélevées dans les pays consommateurs sur les produits pétroliers”. “Dans l'Union Européenne, ces taxes ont représenté en 2005 50,6% des prix payés par le consommateur final, contre 44% pour le prix du pétrole importé, le reste étant la part des sociétés pétrolières”, a-t-il précisé. Pour M. Sarkis, ces faits font justice du credo défendu avec tambour et trompette depuis plus de trois décennies et selon lequel la hausse des prix du pétrole “serait ipso facto une cause majeure de récession ou de tensions inflationnistes”, soulignant que “tant et si bien que l'Opep a fini par apparaître comme un bouc émissaire accusée de tous les maux qui menacent l'économie mondiale”. L'économiste a, dans ce contexte, rappelé que “les attaques virulentes lancées contre cette organisation au lendemain de l'augmentation des prix du pétrole en 1973 avaient même été jusqu'à accuser les pays exportateurs de pétrole d'être les fossoyeurs des économies occidentales”, alors que “la principale cause de la crise qui avait alors secoué l'économie mondiale n'était pas la hausse des prix du pétrole, mais un dérèglement occasionné par les politiques financières et la gestion économique des pays industrialisés”.

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