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Encore des menaces d'ordre militaire ?
Publié dans Le Maghreb le 13 - 04 - 2014

On nous annonce des menaces d'ordre militaire, mais il semble que nous sommes sommés d'y croire sans exiger d'argumentations à l'appui. Ceux qui sont liés au pouvoir par leur soutien déclaré voient le pays sérieusement soumis au danger de l'instabilité avec un grand risque nommé "printemps arabe "si le régime en place est renvoyé par les urnes. Quant à ceux qui sont liés plutôt à l'opposition, ils imaginent bien que la menace pèse lourdement sur nos épaules et qu'elle sera réelle si le régime au pouvoir est reconduit à la tête de l'Etat. Jusque-là, aussi bien d'un côté que de l'autre, Ils avaient pour habitude de croire que les évolutions politiques devaient toujours suivre un processus linéaire. Les sympathisants du pouvoir ont toujours pensé que le régime ne tombera jamais du fait que les forces de sécurité seront toujours disponibles pour réprimer les opposants. Donc de ce côté, tout est réglé, ce qui revient à dire que les élections les feront toujours gagner. Les responsables savent très bien que parfois il n'est pas normal (ou légal) que les forces de sécurité interviennent pour réprimer une manifestation uniquement parce que les organisateurs n'ont pas reçu d'autorisation de marcher et de revendiquer pacifiquement. Ce serait tellement facile pour les forces de sécurité d'encadrer au lieu de réprimer. Les conditions de rétablissement de l'ordre public sont d'autant moins maîtrisables aujourd'hui que les jeunes (ou les populations) sont devenues inhibées, elles n'ont plus peur. Par rapport aux opposants, ouvrir le champ politique, le verrouiller complètement ou trouver une voie intermédiaire, c'est le dilemme. Les pouvoirs successifs étaient (le sont-il encore ?) donc pris entre deux feux. Soit le péril démocratique, soit le péril islamiste. Il y a cependant un problème qui alimente justement l'élargissement de la base de recrutement du mouvement islamiste et fournit des arguments supplémentaires aux mouvements qui pratiquent la violence. Il n'y a pas une alternance au sommet de l'Etat. Selon des perceptions formulées par l'opinion publique, en général, (binat houm ou hna fi hna), à part les alternances au sein de la grande famille du système qui concernent plutôt des équipes d'hommes et pas les programmes. L'accès au pouvoir demeurait encore verrouillé. Que les fondements de ces perceptions furent validés ou non, l'important était que de plus en plus de telles perceptions se généralisaient et étaient adoptées progressivement par la " rue ". Les changements opérés au niveau des opinions publiques n'ont pas été mesurés pour leur prise en compte réelle par les pouvoirs politiques. Comment élaborer des programmes alors que la société elle-même n'était pas cernée dans toutes ses dimensions et dans la variation de ses opinions ?
La crainte d'une islamisation de tous les rouages de l'Etat qui justifiait que les pouvoirs en place dans ces pays refusaient d'ouvrir le champ politique ? Fermer le champ politique, renforcerait-il davantage l'islamisme qui sait très bien travailler hors des voies officielles ? Fermer le champ politique c'est allé vers la disparition de la culture démocratique, de l'affaiblissement du camp démocratique. C'est de toute façon une thèse défendue par les démocrates.

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