La campagne électorale, qui vient d'aborder son dernier virage, met davantage en évidence le débat sur les préoccupations réelles des citoyens à travers toutes les localités du pays. A une dizaine de jours de son expiration, cette campagne est également une occasion pour les partis politiques, prenant part au scrutin du 29 novembre prochain, d'exposer leurs projections et leurs visions concernant les solutions qu'ils envisagent en vue de mettre fin aux blocages et autres difficultés qui hantent les collectivités locales à travers les quatre coins du pays. Ainsi, à la faveur de cette campagne électorale, les leaders des différentes formations politiques, autant que les candidats, quel que soit leur couleur politique, ont affiché leur volonté à se pencher en priorité sur les questions liées au développement local et l'instauration d'un climat de sérénité au niveau des collectivités. Que ce soit à l'est, à l'ouest, au sud ou au centre du pays, des chefs de partis tels Belkhadem, Ouyahia, Hanoune, Sadi, Soltani ou Tabbou, n'ont pas cessé de réclamer la prise en charge des questions relevant des priorités des populations locales durant leurs périples. Ainsi, il s'est avéré que la gestion rationnelle et surtout l'exploitation optimale des ressources et potentialités de toutes les communes à l'échelle nationale constituent la priorité des formations politiques de tous bords. En tout cas, que ce soit les partis politiques ou les citoyens accordant de l'attention à cette campagne, aucun ne perd de vue l'enjeu de ce troisième mandat pour les assemblées locales qui seront issues du scrutin du 29 novembre prochain. En effet, d'aucuns sont conscients que c'est durant ce mandat que la gestion des collectivités locales connaîtra sa réforme, et ce, avec l'amendement prochain des codes communal et de wilaya. Lors des débats durant cette campagne électorale qui s'expirera dans moins d'une dizaine de jours, les leaders des partis politiques convergent tous sur la nécessité d'octroyer davantage de pouvoirs aux assemblées élues et c'est d'ailleurs là que réside l'enjeu primordial de cette élection locale, troisième du genre à avoir lieu depuis l'ouverture de l'Algérie sur le pluralisme politique. La question cruciale que les citoyens se posent, à cet égard, est celle relative au nouveau mode de gestion auquel seront soumises les assemblées locales à l'orée de la mise en application des deux nouveaux textes de lois. La population est remarquablement attentive quant aux changements qui s'opéreront sur les assemblées locales. Néanmoins, les questions liées à la lutte contre le gaspillage et la prise en charge des préoccupations prioritaires du citoyen continuent à faire l'unanimité dans les programmes des différents partis politiques qui se sont lancés dans cette course électorale. Le RCD, tout comme le PT ou le MSP ont, à maintes reprises, appelé à mettre fin au gaspillage et à une gestion rationnelle des ressources des collectivités.